Tim Dup
Une envie méchante
[COUPLET 1]
Elle était partie à la vitesse d’un avion de chasse
D’une bombe atomique qui foudroie qui terrasse
Elle parcourait le monde, passe et repasse
Du mépris dans la voix, cocaïne comme seule trace
Elle n’effleurait plus la peur du vide et de la solitude
Elle se noyait dans l’opium au triangle des Bermudes
Aussi éphémère que l’eau turquoise au fond des piscines
Elle prenait goût à mélanger champagne et aspirine
[REFRAIN]
Comme les cendres rosées d’une clope dans la nuit, comme l’odeur vanillée d’une robe fleurie, belle belle évanescente, celle celle d’une envie méchante
[COUPLET 2]
Coucher sur un sofa de velours et les néons tamisés de lumière noire vertigo couleur citron éclaire ses courbes accomplies photoshopées sur logiciel, pas de défauts, d’anomalies sans un nuage rien que le ciel
Le doigt sur le détente et s’enclenche la focale, figer la pente ascendant de son corps à l’horizontal éblouie par les projecteurs et les mensonges de l’ivresse, aveuglé par la peur et puis le songe qu’on lui laisse
[REFRAIN]
Comme les cendres rosée d’une clope dans la nuit, comme l’odeur vanillée d’une robe fleuri, belle belle évanescente, celle celle d’une envie méchante
[COUPLET 3]
Le visage impassible, glaçon dans le désert, la beauté infaillible céleste et singulière lui ont suffi à s’approcher bien trop de la lumière pour y brûler enfin vive, les braises puis la poussière et s’est tailladée les veines en regardant le sang coulé
Dans le reflet de la Seine et ces artifices de buée pour y plonger toute entière pour à jamais se noyer, en oubliant les chimères qui l’ont perdue, qui l’ont tuée. Stopper l’hémorragie et les milliers de questions qui entre dans sa tête une cage de béton, des recoins, des tranchées, la folie lancinante pour peut-être enfin céder à cette putain d’envie méchante