KLOUD
Cycles
[intro]
God

[couplet 1]
J'ai des poches et des yeux à remplir
La coupe me boude juste parce que j'essaie de la brandir, et que, contrairement aux autres
Je la respecte, j'veux la sentir, au plus profond de son être
Et que tout l'monde comprenne que le vrai gros son veut son maître
À moins qu'ce soit l'inverse... nique le "cause à effet"
Et ces routes qui s'présentent à nous juste parce qu'il ne faut pas les semer
J'vis de prose pas légère et d'fragilité sentimentale, oui
Et d'basilic, mais ça j'kiffe qu'en partie
Parce que le goût qu'il m'offre est double, du coup j'ignore les coups durs
Mais trop occupé à m'lamenter, j'me bousille l'corps et fous du seum à des géniteurs qui, soit ne prennent pas la peine de m'piger
Soit ont abandonné, ne pouvant qu'voir la haine me guider
Le palace et le ciné dans le palace lui-même
Ce s'rait un bon délire si j'aimais bien ces films
Lorsque la sentence me semblera infligée
Je pourrai enfin savoir si j'interprétais bien les signes
God

[couplet 2]
Ceux qui me maintiennent au rang de chrysalide
N'ont rien compris à ma démarche qui vise à mettre ces zombies à la décharge
J'aurais voulu naître au temps de Vivaldi
Autant de filles faciles que d'cheveux sur ma tête, et un art dont la cualidad prime
Je vois l'feu qui s'propage, flemme de l'éteindre...
Mais pas d'y tendre ma clope
J'agis comme l'État qui m'tranche la glotte, mais que j'm'étonne à critiquer
Voyant la quantité d'drogue administrée
Par ces dealers en costume cravate
De cette boîte je suis le videur quand l'obscur m'arrache à ma lumière
Ça marche, ça a dû plaire, pas là par adultère
Vois-moi faire ce fuego ou pas, car t'as pas su l'faire
... des jutsu guidant mon spirit
Pas percé tant qu'je n'ai pas vu Defunzu mimant mon gimmick
Et si bien fermes étaient mes titres
C'est parce que j'ai su interpréter les signes
God