Beyries
J'aurai cent ans
J’aurai cent ans
Toi un peu moins
Je m’allongerai au chaud
Dans le creux de tes cernes
Comme un retour au berceau
Comme pour mon dernier repos

Je colmaterai l’hiver
De mon rire le plus doux
Je compterai tes rides
Aux commissures des paupières
Je relirai tes rides
Autant de souvenirs qui ne sont qu’à nous
Même si tu les oublies

Même si tu oublies
Que tu t’oublies
Même si tu oublies
Que tu m’oublies

Mais j’ai trente ans
Toi un peu moins
Je comprends mal les mots
Que tu veux que je cerne
Comme un cowboy son troupeau
Comme un homme son égo

J’ai honte c’est la guerre
Le Cachemire entre nous
Au comble c’est torride
Mais les blessures meurtrières
Arrosons c’est aride
Je veux cet avenir qui ne sera qu’à nous
Aime-toi je t’en supplie

Même si tu oublies
Que tu t’oublies
Même si tu oublies
Que tu m’oublies

Même si tu oublies
Que tu t’oublies
Même si tu oublies
Que tu m’oublies