[Couplet 1 : Lucie]
Étrangère à ce que je vois, ça me renvoie dans mes tranchées
Je ne comprends plus rien, malgré toutes mes études
Pourtant cartésienne, mais au-dessus du vide, penchée
L'Optimiste pourrait disparaître
Dans le triangle des Bermudes
Bras tendus, boulets aux pieds, je bascule à cause de lests
Debout, seule, et déboussolée
Bercée par une chanson de geste
En tête de proue, en proie au doute
J'enlève la cape de bonne espérance
Et si mes rêves, clandestins dans la soute
Étaient en train de quitter la France ?
Mes livres sont vierges et leurs pages sont cornées
Je ne distingue plus le Nord du Sud
Mes livres sont vierges et leurs pages sont cornées
Les abscisses sont désordonnées
[Refrain]
A ce stade la mer est calme, mais qui sait pour combien de temps ?
La peur nous terrasse depuis qu'ils se battent en clan
A ce stade la mer est calme, mais qui sait pour combien de temps ?
La peur nous terrasse depuis qu'ils se battent en clan
Sur une vague bleue nuit, l'Optimiste se renverse
Les abscisses sont désordonnées
A moins que ce n'soit l'inverse
Sur une vague bleue nuit, l'Optimiste se renverse
Les abscisses sont désordonnées
A moins que ce n'soit l'inverse