Aooooh
J’ai la flemme de rapper
Mais bon c’est pour l’album
Dire que j’vais tout devoir clipper
Alors entre dans mon royaume
Les lundi soir quand je rentrais du boulot
J’avais sommeil épuisé d’mon week-end
Même pour tenir, je prenais pas de coco
Même le soir aidé d’un somnifère
Ce qui faisait que parfois je vomis
Dans un bel élan de ma résistance
Lendemain, j’faisais des économies
Je végétais la journée dans ma chambre
Tard, déjà deux heures du mat, je baille
Je vieillis, j’ai plus les conditions
Je taffais, je teuffais sous jet lag
J’ai déjà consommé l’échantillon
Ah, sommeil, je somnole, t’es mon dieu
Le jour endormi, la nuit se réveille
Comme un loup-garou, je fais mes adieux
Je me repose avant l’repos éternel
J’fais tous les soirs du sale
C’est pour ça qu’j’suis dans le mal
Ma vie est paradoxale
Je dors en rêvant de salles
J’suis proche de cette énergie
Dans un état abyssal
Parfois, je réatteris
Comme une grosse ogive ovale
J’ai toujours la flemme
Surtout le week-end
Quand un pote m’appelle
Et que je fume un pers
J’ai toujours sommeil
A 2 heures de l’après-m
Le même visage blême
Des soirées de la veille
Une bonne insomnie, c’est pour l’inspiration
Posé sur mon lit, j’ai la flemme d’écrire
Dans le bus, j’trouve la motivation
C’est le meilleur des attraits pour séduire
Studio, cours de chant, c’est dans le onzième
Vais une fois sur deux, c’est beaucoup trop loin
J’ai choisi le lieu et l’heure qui me conviennent
J’devais être fonfon et même appoint
J’pensais qu’sous buz, j’étais plus créatif
J’ai repris la clope pour stopper l’pétard
C’n’était qu’un leurre, j’étais végétatif
Plus ça venait, plus j’devenais flemmard
Alors j’ai de nouveau tout arrêté
J’ai pu récupérer mon dernier souffle
Je suis rapide comme éperviers, sortez
J’suis plus fatigué, je la botte en touche
J’fais tous les soirs du sale
C’est pour ça qu’j’suis dans le mal
Ma vie est paradoxale
Je dors en rêvant de salles
J’suis proche de cette énergie
Dans un état abyssal
Parfois, je réatteris
Comme une grosse ogive ovale
J’ai toujours la flemme
Surtout le week-end
Quand un pote m’appelle
Et que je fume un pers
J’ai toujours sommeil
A 2 heures de l’après-m
Le même visage blême
Des soirées de la veille
Ah putain, qu’j’ai sommeil
A quelle heure j’suis rentré ?
J’matte la facture d’Uber
Arf, 8 heures, j’ai forcé
Cette après-m va être dure
Un état léthargique
Sam’di, les mêmes bordures
Et les mêmes thématiques
J’ai toujours la flemme
Surtout le week-end
Quand un pote m’appelle
Et que je fume un pers
J’ai toujours sommeil
A 2 heures de l’après-m
Le même visage blême
Des soirées de la veille
J’vais enfin m’recoucher
J’ai la tête dans la couette
Bonne journée, bonne journée
Mais je reviens, t’inquiètes