Aveuglé par la lumière
J’suis réveillé en plein rêve
Loin dans un espace lunaire
Laissez nous enfin une trêve
Devant la Seine ou l’océan
Je me sens en chute libre
A l’aube, j’entends les goélands
Une bonne journée à v’nir
Et je me couche tard en rampant
Mais vois, le soleil brille
Dans un élan, quitte l’écran
D’la vie perds pas une bribe
Je suis loin du crépuscule. Une cigarette, en bord de plage
Sur le vieux site de lacanau. Les surfeurs sont minuscules
Vagues déferlent comme des immeubles. Devant les pins en pinède
L’océan est beau. Le jour se lève. L’aurore en apesanteur
Posé dans un transat. Soleil assène de ses couleurs
Le vent chante une sérénade. Je l’écoute sans écouteur
J’vois dans un élan matinal, le sable prendre son envol
Et dans une tornade infernale, la terre tremble et virevolte
Tu sens mon cœur battre fort ? J’sais pas si c’est toi ou la Seine
On est ensemble aux aurores. Matte la lumière qu’elle assène
Il n’est que six heures du mat. Le jour montre le bout de son nez
Aussi belle que toi sans natte. On est bien mieux qu’au ciné
La brise ondule tes cheveux secs. Laisse toi porter par la musique
Tequila sunrise sans sunset. Et tes mystères, j’élucide
L’eau, la terre, le feu ou l’air. T’es mon cinquième élément
Je n’ai qu’trop peur de te perdre. J’te cherche désespérément
Tous les week-end, de chaque année, je me couche aux aurores
J’vais à vélo, vers les quais d’seine, profiter des couleurs
J’regarde ma montre, les aiguilles tournent, le temps file de l’horloge
Un instant immatériel admirer ce bonheur
L’aurore se lève, tous les matins, dans le vieux port
On voit des mecs, dans des machines, ou les transports
Des grandes plages, de sable fin, quel beau décor
Des containers entassés long du corridor
Devant la Seine ou l’océan
Je me sens en chute libre
A l’aube, j’entends les goélands
Une bonne journée à v’nir
Et je me couche tard en rampant
Mais vois, le soleil brille
Dans un élan, quitte l’écran
D’la vie perds pas une bribe
J’commence le deuxième couplet. Ok. On va prendre le large
On sera bien mieux sur la cote qu’à rispa sous la pluie
En studio, refrain, je vais doubler. Le son va être barge
Je sors souvent du stud à l’aube, j’y ai passé la nuit
Gohu, tu me soules un peu. Je sais, je parle trop de rap
Je tente de combler le vide qu’a laissé la cigarette
J’ai jamais eu de couvre-feu. Le mur passe à la trappe
On est les princes de la ville, à pied jusqu’à Tour Eiffel
On pense au taff en vacances, on pense aux vacances au taff
On fait les cons le week-end, on se repose la semaine
Le débat n’a plus de sens, c’est déjà six heures du mat
Et la, je ne comprends rien comme à un match de cricket
On se lève et on se couche, le soleil lui fait pareil
Tant d’choses s’répètent dans nos vies qu’il est parfois dur d’accepter
Dîner spectacle, moulin rouge, j’ai les strass et les paillettes
Mais j’aurai aussi l’envie de partir, de m’évader
Tous les week-end, de chaque année, je me couche aux aurores
J’vais à vélo, vers les quais d’seine, profiter des couleurs
J’regarde ma montre, les aiguilles tournent, le temps file de l’horloge
Un instant immatériel admirer ce bonheur
L’aurore se lève, tous les matins, dans le vieux port
On voit des mecs, dans des machines, ou les transports
Des grandes plages, de sable fin, quel beau décor
Des containers entassés long du corridor
Devant la Seine ou l’océan
Je me sens en chute libre
A l’aube, j’entends les goélands
Une bonne journée à v’nir
Et je me couche tard en rampant
Mais vois, le soleil brille
Dans un élan, quitte l’écran
D’la vie perds pas une bribe
L’aurore m’a vraiment inspiré
Les paysages de lacanau
M’ont tellement fait aspirer
A ce qu’il y a de plus beau