Sofiane
Falestini
[Couplet 1]
Je brûle ma carrière, pas là pour plaire
Étape vers l’âme en peine et la vérité pour mes frères
On aime la vie d’ici, on aime miser pour se détendre
Moins unis pour pleurer que divisés pour se défendre
Où sont les armées ? Où sont les rois ?
Où sont les orgueilleux qui prennent le siège quand on les croit ?
L’Afrique n’est pas ma terre mère tous frères du Salem
Quand les yeux vers New York tournent le dos à Jérusalem
Le cœur endolori, j’arbore la déroute
Va dire aux keufs ihouds que la colombe est morte à Beyrouth
J’enferme le bonheur, j’veux crever d’honneur
Dis leurs sens donc la peur quand la vengeance se lève de bonheur
La guerre est scellée, s’enflamme le baril
Que descende la justice du soleil man la force de Jibril
Qu’une fois lancée on n’arrêtera pas l’escalade
Qu’on est si fiers d’Al-Aqsa qu’on mourra pour l’esplanade
On a grandi en France sans les conseils dorés d’un prêtre
Qu’on oublie le Seigneur et que le confort est un traitre
Que nos poètes chantent pour des adolescents hormis
Que cette chanson n’est qu’un cri pour ma génération d’endormis
Dis leur que l’Islam nous rendra tous égaux sem-sem
Aux koufars que tous leurs réchauffements n’assécheront pas Zamzam
Aux frères qu’Allah est plus grand que tous nos abjects nifs
Que ton intensité se définit sans adjectif
Reste clairvoyant c’que la rue t’enseigne à sa place
Que l’enfant et le moudjahidin qui saigne a sa classe
Dis leur ton cœur et qu’on a rien en commun khlass
Sois sourd comme la vengeance, aveugle et muet comme un shlass
[Couplet 2]
Ô Palestine ne pleure pas, j’dois rester carré
C’est leur victoire qu’on soit endormis, qu’on reste égarés
Pire quand c’est pas la rapta qu’on va cuver
Mes frères s’entrainent à cramer en Enfer sous lampes à U.V
La vie, le cœur, depuis la naissance en lambeaux
Être athée c’est ridicule comme une panne d’essence en Lambo
Iblis t’a eu Iblis m’a eu sans ressentir
Que le cœur et les actes sont les témoins du repentir
Prépare-toi petit frère, ressens le départ
Garder la forme et dire Bismillah en poussant des barres
Gagner le martyr, déter y’a pas d’blagues
Les signes sont arrivés les koufars ont marché sur Bagdad
Garde-le pour ton cœur, impassible quand ça va pas
La pire crapule peut même être agrée comme un Sahaba
Raisonner l’alcoolique, sortir d’une vie de haram
Croiser le Mahdi défendre Issa alayhi salam
Rester conscient au rythme où cette guerre évolue
S’interdire de trembler quand elle arrivera dans nos rues
Comment penser que nos rois s’appelleraient complices
Si foi en ses écrits que j’y sacrifierais mon fils
Ne pas faiblir pour rencontrer Malik el Mout
Que ces dernières années ne laissent aucune place pour le doute
J’enverrai ce message même si j’y reste fini
Terre d’un symbole, la voix du cœur : Ana Falestini !
Ana Falestini
Ana Falestini
Ana Falestini
Ana Falestini