Koto.
L’art murit
[Couplet unique]
Moi j'écris juste ce que les gens voient pas, écris mon rap d'un genre à part
Si l'argent a une odeur on sent celui qui en a pas
L'argent fait pas le bonheur, demande aux types en gardav'
Dévalorise, dévoile le vice pour nous faire glisser en cabane
J'aiguise ma plume, brise mes pires lacunes
Vide mon Bic, y a plus de piste, t'a vu mon art murit
Plus qu'un rappeur je suis un architecte
Mes phases elles doivent être carrées pas être [archi guez]
C'est marche au glaive, salam aleykoum
Enfin c'est plus les liens du frère vu que Salam me les coupe
Pour changer le monde j'ai beau verser
Mon or, ma sueur, je rempli un tonneau percé
J'enfonce les portes, peu importe si ça critique
Nos résultats sont en rapport avec nos sacrifices
J'hésite pas à déployer mon artifice
Loin de moi l'idée de vouloir briller pour voir que j'existe
Mon arme est blessante sans faire de plaie
Vu que mon art est vexant sans être vulgaire
Je suis pas un nouveau libre mais un ex-esclave
Les seul(e)s livres qu'on veut bien avoir sont en Grande-Bretagne
Je repars au charbon, à ma façon
Mon train est pas passé j'étais à la prochaine station
Monsieur problème appelle, je veux l'éviter
Je déclare hors-forfait, le sien est illimité
Mon travail se lit à travers mes cernes, ma rage à travers mes scènes
Ma race à travers ses plaies et mon âge à travers ses [xxx]
Moi je garde des sequelles de mon trajet
Gagne dans ce bled des montagnes des épreuves à vivre
Moi je traverse les plaines d'un air ironique, magicien illusioniste
Maîtrisant [XXX], la rhétorique, elle est au rythme
Mon rap directement change
Un braqueur récidiviste en directeur de banque
Constat pour un homme, j'ai trop de rage pour un autre
J'ai trop de taff, trop de hargne pour un lion, je suis trop brave
Un clochard sappé en haut de gamme
Car la misère rejoint [XXX] sous d'autres phases
Vu qu'on est prodige et pas épaulés
Pôlis on part gueuler poursuivi par les premiers
Pour vivre on a pas de collier, pour dire aux [XXX] cognez !
Une phrase mémorable est mieux que cent oubliées