Voyou
Le naufragé
On a plié les parapluies, le temps s'est calmé cette nuit
Impatient de retrouver bord on chante encore dans les rues de la ville
Toujours fébrile
Des hommes sont restés quelques jours à faire un tour et souffler
Le temps leur a joué des tours et leur navire a du rester à quai
Abandonné
Ce soir on se marre et demain la rigole ira flirter
Avec les vagues et ses marins se gavent avant de filer vers les îles
Quand vient une fille
Au bras d'un de ces égarés l’air amoureuse est pour sûr
L'alcool de l'a pas épargné mais qu'est ce qu'elle est belle sous sa chevelure
Et quelle allure
Lui dans ses sapes de voyageur a l'air un peu contrarié
Elle va lui manquer c'est couru on chantera son chagrin aux aurores
Dans tous les ports
Son coeur a déjà pris la mer à l'heure qu'il est mais jamais
Jamais autre chose qu'un navire ne l'avait fait voyager


Au matin ils ont pris la fuite laissant la ville derrière eux
Pas vraiment remis de leur cuite, ça parle des filles rencontrées à terre
Aux nuits légères
Lui se rappelle à son hydille elle était belle et sentait
Les fleurs qu'on n' trouve que sur son île, mais elle et il se sont abandonnés
Sans se parler
Son coeur est resté empalé au bout du port et pour sur
Elle suppliait hier encore au voyageur de ne pas quitter ses murs
Mais quelle torture
Envoyez lui son bon souvenir elle vous dira qu'elle s'en fout
Qu'il faillait pas la faire languir en la couvrant de mots doux
Son coeur avait déjà pris la mer alors qu'il lui confessait
Que jamais rien d'autre qu'un navire ne l'avait fait voyager
Non jamais rien d'autre qu'un navire ne l'avait fait voyager
Non jamais rien d'autre qu'un navire ne l'avait fait voyager