(Alan Menken/Stephen Lawrence Schwartz)
Adaptation française Luc Aulivier/Philippe Videcoq
Pour toi, je suis l'ignorante sauvage
Tu me parles de ma différence, je crois sans malveillance
Mais si dans ton langage, tu emploies le mot "sauvage"
C'est que tes yeux sont remplis de nuages, de nuages
Tu crois que la terre t'appartient tout entière
Pour toi ce n'est qu'un tapis de poussière
Moi je sais que la pierre, l'oiseau et les fleurs
Ont une vie, ont un esprit et un cœur
Pour toi l'étranger ne porte le nom d'homme
Que s'il te ressemble et pense à ta façon
Mais en marchant dans ses pas, tu te questionnes
Es-tu sûr, au fond de toi, d'avoir raison?
Comprends-tu le chant d'espoir du loup qui meurt d'amour
Les pleurs du chat sauvage au petit jour ?
Entends-tu chanter les esprits de la montagne ?
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?
Courons dans les forêts d'or et de lumière
Partageons-nous les fruits mûrs de la vie
La terre nous offre ces trésors, ces mystères
Le bonheur ici bas n'a pas de prix
Je suis fille des torrents, sœur des rivières
La loutre et le héron sont mes amis
Et nous tournons tous ensemble au fil des jours
Dans un cercle une ronde à l'infini
Comprends-tu le chant d'espoir du loup qui meurt d'amour
Les pleurs du chat sauvage au petit jour ?
Entends-tu chanter les esprits de la montagne ?
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?
Peux-tu peindre en mille couleurs l'air du vent ?
Là-haut, le sycomore dort comme l'aigle royal, il trône impérial
Les créatures de la nature ont besoin d'air pur
Peu importe la couleur de leur peau
Chantons tous en chœur les chansons de la montagne
En rêvant de pouvoir peindre l'air du vent
Mais la terre n'est que poussière tant que l'homme ignore comment
Il peut peindre en mille couleurs l'air du vent