J'sens mon âme qui s'expire
Palapata Shakespeare
C'est pas si grave quand j'y r'pense
Ça aurait pu être bien pire
J'ai juste mal à la panse
Cette douleur me pince
Et s’estompe au fil du temps car elle me quitte doucement
Au même rythme, que les battements de mon cœur ralentissent
Rythmant mes dernières bouffées d'air m’accompagnant dans ce dernier supplice
Une par une, elles s'espacent de plus en plus
Me faisant au fil du temps perdre, l'esprit et la vision
Perdre l'écrit et la raison
Un écran noir, le film touche à sa fin
Déjà rendu à la quatrième du bouquin
J'entends leurs cris qui résonnent
J'entends leurs rires qui s'abandonnent
La gravité décélère, les grains d'sable centenaires
Le tempo diminue alors qu'la flaque, accélère
Mon corps se baignant dans c'bain chaud
Me lave de tous mes défauts
Regrette l'époque d'mon berceau
Qu'est c'que j'ai merdé
Je suis bloqué entre deux mondes
J'veux ni du haut, ni du bas
J'irai me planquer dans la pénombre
Espérant qu'la faucheuse ne m'trouve pas
Clique droit suppr, sur ces souvenirs
Ce sombre sentiment de solitude s'accentue

(J'sens mon âme qui s'expire
Palapata Shakespeare
C'est pas si grave quand j'y r'pense
Ca aurait pu être bien pire
J'ai juste mal à la panse
Cette douleur me pince
Et s’estompe au fil du temps car elle me quitte doucement)