Genius Traductions françaises
Tribade - La Purga (Traduction Française)
Depuis le début de notre vie nous se sommes pas
Exemptes du pouvoir de contrôle des privilèges
Ma classe, ma race, mon corps, mon idéologie, ma
Santé mentale ou non, ma forme physique

Mon orientation sexuelle, mon genre, l'expression que j'en ai
Ma manière d'aimer, ma vision de l'espace et du temps
Qui a plus?
Qui a moins?
Qui juge?
J'ai découvert tes travers, vas en enfer maintenant

Je m'appelle Diana, Mère, et je ne suis pas née éduquée
Je vais confesser mes erreurs
Que la puissance du féminisme soit châtiment
Je te crois ma sœur; moi aussi j'ai agressé

Moi aussi j'ai été invasive
J'ai accepté ce rôle de pouvoir, ça m'a arrivé
J'ai dépassé des limites, physiques et mentales
J'ai dragué des sœurs en les mettant mal à l'aise

J'ai laissé tombé des potes en galère
Avec comme excuse mon besoin de liberté
J'ai lâché des phrases qui ont blessé comme des balles
J'ai gardé le silence alors que j'aurais du l'ouvrir
Ave Maria la si pure, au pouvoir créateur
Je voudrais qu'on m'accorde la pénitence
Pour toutes les fois où j'ai commis violence sans le comprendre
Je suis impie depuis le jour où j'ai compris
Que mes actes étaient hérésie

Je vois la douleur sur son visage
Je m'arrête et chante mon cantique de l'oppression
Je me croyais sainte d'être une femme pauvre et lesbienne
Mais en moi, une ennemie cis et blanche

J'suis pas vraiment une sainte
Toujours avec les plus belles, les plus minces, tu m'expliques?
Tant de feminisme pour un destin si normé
Tant de discours pour au final les oublier

Des relations ont mal tourné, faute d'attentions
J'ai sympathisé avec le macho de service
Desfois j'ai douté de mes camarades
Polyamour, oui, mais mal géré





Sainte Marie, mère de Dieu (mère de Dieu)
Priez pour nous, pêcheuses en confession
(déconstruction)
Aujourd'hui opprimées, oui, demain oppresseuses
Je suis pas digne du feminisme, excommuniez-moi
Regarde ma sœur, je sais que je suis une européenne blanche
Desfois j'ai écrit, insulté sans raison
Je me suis beaucoup faché avec ceux qui ne changeaient pas
J'ai baisé avec des machos [como Frida atravesada]

J'ai craqué en étant Straight Edge
A ne pas voir ce que vivent les autres
Toujours pleurer sur ce que je n'ai pas réussi
J'ai gagné des ennemies, créé la violence entre les miennes

Je suis de celles qui critiquent quand on sexualise le corps
Oubliant d'être malines comme Kollwitz

Je veux pas être pauvre (nan), je veux qu'on me reconnaisse
Je vais m'éclater la voix en deux mois
Mais ils ne se rappellent pas que c'est mon gagne-pain
Je me plains H24, obsédée par mon art, je veux être parfaite
Mais je sais que ça n'existe pas

Houlalala – Divise et tu vaincras
Houlalala – Notre incohérence va nous tuer

Hégémonie blanche, tu te tais quand elle te regarde
Elles cachent leur père alors que c'est lui qui paye
Elles visent la nouvelle plutôt que celui qui nous tire dessus (Boum)
Vire moi de ton squat (hey), je suis rouge comme Angela (Davis)
Elles discréditent mes idées. Combien sont de la classe ouvrière?
Interroge moi, mais avec bienveillance. Personne ne nait féministe
Personne ne nait conscientisé
Bannis moi, je me suis déjà confessé, balance moi la pierre
Personne n'est hors du patriarcat

Ne me compares pas, ne compares pas ça
Avec un mec cis qui veut te violer
On parle pas de laisser faire, plutôt d'accompagner
De voir d'où est-ce qu'on est violente

Je fais de la musique pour te l'offrir
On est précaires, c'est normal qu'on veuille notre part
On fait toutes de la merde. Mets moi sur la liste
Fais moi descendre du piédestal, je suis une mauvaise féministe

Houlalala – Pas de pitié pour les traitres
Houlalala – Votre fin est arrivée

Camarade! Si tu sens ta force partir
Reste calme, regardes en toi et tu verras
Je suis cette fille qui porte la misère du monde
Sur ses épaules

Cries fort, dis-leur que tu n'en peux plus
Que tu veux la libérer
Votre sœur
Celle que jamais tu ne dois abandonner

Camarade! Si tu sens ta force partir
Reste calme, regarde en toi et tu verras
Je suis cette fille qui porte la misère du monde
Sur ses épaules

Cries fort, dis-leur que tu n'en peux plus
Que tu veux la libérer
Votre sœur
Celle que jamais tu ne dois abandonner