LP ATEYABA
POURQUOI CE VOYAGE À NEW-YORK?Ateyaba :
À New-York c'était un peu.. ça a été bon déjà pour rencontrer un peu des producteurs, tout ça. Puis c'était un peu pour.. s'imprégner du lieu aussi, tu vois. On avait ramené un peu du matos, tout ça, on bossait avec Blastar, tout ça. J'ai pas beaucoup écris là-bas. C'était limite comme.. c'était pas des devoirs, tu vois, parce qu'en vrai de vrai mieux vaux partir, aller voir la ville qu'rester écouter des prods au studio, tu vois. Y'a des morceaux qu'j'ai fais.. que j'ai bossé là-bas.. et quand j'les ai fait c'était en mode un peu freestyle et il s'est avéré qu'en fait c'était des morcеaux qui étaient chauds en fait tu vois. J'ai l'impression qu'y'avait un truc sur placе qu'a fait que.. c'était pas de la merde c'qu'est sorti finalement.Ateyaba :
Dans Ateyaba j'étais plus pointilleux au niveau de la prod aussi, tu vois. Là c'était pas en mode « Ouais, elle me plait un peu, j'vais poser dessus. », tu vois. Là c'était vraiment, fallait qu'le truc ça me.. ça m'marque. Fallait vraiment qu'la prod elle m'marque, tu vois. Ateyaba :
Le plus gros retour qu'j'ai eu.. j'crois c'est quand-même Majeur En L'Air. Quand il est sorti les gens ils étaient.. secoués. À mon avis j'pense ils étaient secoués parce que déjà.. ils m'avaient jamais entendu rapper comme ça. Puis y'a le fait qu'ce soit un prod de Therapy, c'est un tout, tu vois ! Puis le clip aussi, il est très.. j'crois c'est un combo en fait.COMMENT AS-TU TRAVAILLÉ LA TOURNÉE ATEYABA?Ateyaba :
J'pensais qu'ça allait être dur de faire la tournée Ateyaba parce que j'avais l'impression que l'album c'était pas un album de scène. Mais au final.. le fait d'avoir fais ces 2 EPs avant.. ça m'a aidé parce que y'avait quand-même des bangers dans les projets d'avant. À partir de là on a pu construire un show assez.. compact, tu vois. Où on peut revenir sur les trucs de Kyoto, Tokyo assez rapidement mais que les gens puissent quand-même s'réécouter ces morceaux là. On a fait un choix esthétique.. c'est un parti prit qu'on avait en fait.. d'avoir une lumière super sombre, fallait vraiment qu'y'est une atmosphère en fait.. qii se dégage du concert, que les gens en fait ils viennent vivre un truc.COMMENT EST NÉ LE MORCEAU ON EST SUR LES NERFS?Ateyaba :
Le gars qu'a fait la prod il s'appelle Ikaz. Il avait mit une prod sur Kyoto, il avait fait Cristal. Et y'a un pote à moi qui s'appelle Ben, c'est celui qui fait les visuels en fait, qu'a fait Kyoto, Tokyo et Ateyaba qu'a posté un remix d'un truc de Ikaz qui sortait ce jour là, tu vois. J'étais pas au courant, j'clique dessus, j'écoute - c'était un remix un peu electro, tout ça - et j'écoute le remix et j'me dis c'est quoi cette prod, tout ça, c'est quoi cette dinguerie. Et j'envoie un message directement à Ikaz, j'lui dis « Franchement, tu m'envoie la prod là tout de suite. Y'a pas l'choix, faut que j'fasse quelque chose dessus. ». Tout le début, tu vois, plus le 1er couplet « Ramène ta bitch », tout ça là, je l'ai fais en 5min, tac, tac, tac, tac, tac. J'ai posé, et en fait le truc du.. j'ai dis « Monte-moi la voix s'te plaît », un truc comme ça. « Monte le son », tout ça là. En fait le truc c'est qu'c'était ma première prise, donc le micro était pas.. réglé, par rapport à ma voix, tu vois. Donc je m'entendais pas bien et c'est pour ça qu'j'lui dis ça et après j'pose le truc, j'ai posé one shot, tu vois. C'était.. instinctif de fou. J'me suis dis quoi ? Il manque déjà des morceaux qui sont pas finis, si j'dis à Oumar qu'en plus j'ai commencé un autre morceau il va m'dire « Mais t'es un fou », tout ça, tu vois c'que j'veux dire. Déjà qu'on est en galère, tout ça, j'voulais pas trop l'alarmer donc j'ai rien dis. Et en même-temps à mon avis ils devait être étonné que j'lui dise que j'ai un autre truc parce que j'étais pas du tout censé faire un autre morceau. Et j'lui ai envoyé l'bail, tout ça et il m'a dis « Quoi ? ».