Guillaume Apollinaire
Sonnet du 8 février 1915
Lundi 8 février ma biche
Ma biche part
Suis inquiet elle s’en fiche
Buvons du marc
Vrai qu’au service de l’Autriche
(Patate et lard)
Le militaire est très peu riche
Je m’en fous car
Il peut bien vivre d’Espérance
Même il en meurt
Au doux service de la France
Un Artilleur
Mon âme à ta suite s’élance
Adieu mon cœur