Chaque jour, faire ses preuves, de quoi culpabiliser, écoper
D’une quadruple peine, trop occupé
A se faire un nom de famille
Ils ont dit que c’était Anonyme
Moi, je suis sûr que c’est pas lui
J’ai entendu parler d’un homme libre
Qui utilisait des mots pour soigner son homonyme
Des mots, des mots et des démos démodées
Sa vie reste une intrigue pourtant suffisait de lui demander
Du jour où il a laissé pousser ses barbelés
Lui qui écoutait en ayant aussi besoin de parler
Quelques ver(re)s... Bon, tu l’écris comme tu veux
Peuvent te ronger, longtemps qu’on a pas vu tes dents de devant
Pourtant intelligent
Un tel, il est til-gen ? Nan... Il tient les ficelles de ton cerveau lent
Endoctriné(e)s, ça sert à quoi d’agir
Quand certains vont dans des lieux de culte comme au club d’aquagym ?
Tout ce que t’occultes, moi je l’ausculte
En matière grise, tu devrais reprendre tes études
Optimise tes moments de solitude
Prends-toi dans tes bras et fais confiance à Dame Nature
Etre immature me rend service, je suis ailleurs
Tu me demandes du feu, je te tends mes clés de voiture
Mets ma Carte Vitale dans le distributeur et me plains qu’il faut de la thune
On s’en fout de la marque
Euro, Dollar, Couronne du Danemark
Tickets Resto, feu rouge, enfants à charge, taff au black
T’as féminisé ton statut
Bats les couilles des "qu’en diras-tu", pose même plus de candidature
Seul...
Tu t’imposes ta dictature vu que cette belle démocratie veut que tu fermes ta gueule
T’es resté trop assis
Les détenus dans ta cage thoracique accepteraient un salaire de Croatie
Le cœur en écharpe, des traces de ligature
La tête comme ça, tu deviens ta propre caricature
Et si tes lectures se limitent à la presse people
On se sentira obligé de se rabaisser à ton level...
Lis tes ratures
C’est dans l’erreur qu’on se culture
Moins t’en as, plus tu l’étales et t’as niqué toute la confiture
Pour combler l’anorexie mentale, certains exhibent musculature
Je dois mettre à jour ma base de signatures
Vîrus, ça voit large et ça voyage en miniature
Terre à terre comme un lilliputien
A trop s’occuper du destin des autres, le pauvre, il lit plus le sien
Croise une femme de petite vertu, lui demande même pas "c’est combien ?" mais si elle attend quelqu’un
Tu rotes, tu pètes
Pour moi, t’es musicien mais la confiance en soi s’télécharge pas sur le Net
Vexé quand on me dit que ça a ni queue, ni tête
J’ai réussi à faire rire plus d’une femme à lunettes
A installer disquettes et logiciels
Ca m’a pas empêché d’rester bloqué... dans un ascenseur émotionnel
J’ai pas changé de numéro de phone-tel
Au cas où l’évidence me rappelle
Indispensables, les vraies amitiés telles
Qu’on te remonte le moral par les bretelles
J’en ai vu en train de s’enterrer, pas de centre d’intérêt
"Les casseroles sont arrivées chez Carrefour" ? Ouh ! Qu’est-ce que tu dois t’amuser !
T’as misé sur les autres qui sonnent chez toi quand la lumière est tamisée
Pas de vie privée, pas de vie tout court
Pas d’avis, si ce n’est celui des gens qui t’entourent
Moi, je suis une balle, je ferai pas demi-tour
Soit je me tire, soit je me loge au beau milieu d’un discours
Raisonnement hitlérien
Leur objectif est clair : éliminer ceux qui pour eux servent à rien
Le nôtre : se faire un nom
Comme si on était tous des pupilles de la Nation
Ton statut social n’est qu’une illusion
Ils sont trop cons à vouloir me planter avec des couteaux ronds
Le pire serait de mourir chez soi
Etre secouru après plusieurs mois... dans l’anonymat...
Totalement inanimé dans l'anonymat
(#31#)
Totalement inanimé dans l'anonymat
- On va laisser passer le 15 Août, et puis... tu viendras me voir
- Oui
- Y a personne à l'hôpital en ce moment
- Je sais. Euh...
- Et puis on fera un check-up complet
- On fera un check-up, oui, ce serait bien
- Comme ça, on vérifiera tout, et tu seras tranquille