Fils de... Santé à la vulgarité
Nous on a grandi entre manque d’argent et brutalité
Nique le délit de faciès, force à mes Sarrazin
Elle est loin l’époque où je volais dans les magasins
On se faisait courser par les vigiles dans les grandes surfaces
Aujourd’hui on peut te laisser recouvert de sang sur place
On a chanté aux côtés des antennes paraboliques
Et crois moi vu d’ici là violence n’est pas abolie
Que de l’amour
J’aime même pensé à te balancer du sommet de la tour
Crevé l’écran, j’ai crevé l’abcès, j’ai crevé la dalle : j’ai même failli crever tout court
A mes niqués par la vie qui attendent le paradis, rêvent de se mettre à l’abri
Oh merde
A mes niqués par la vie. Toi on te connaît pas l’ami alors dis moi, tu parles à qui hein ?
J’ai comme l’impression de m’étouffer
Pourquoi j’ai comme l’impression de m’étouffer ?
Manquer d’air, on a manqué d’air, on a manqué d’air
Manquer d’air, on a manqué d’air, on a manqué d’air pur
Nous on a manqué d’air pur on a manqué, on a manqué, on a manqué, on a...
Manquer d’air, on a manqué d’air, on a manqué d’air
Manquer d’air, on a manqué d’air, on a manqué d’air pur
Nous on a manqué d’air pur on a manqué, on a manqué, on a manqué, on a...
Ah... Là y a plus de mélodie
Ça pue la merde mais c’est tellement beau : c’est nos vies
On a squatté chacune des laveries
T’es personne pour connaître toute la vérité
On a transpiré du goudron
Lance un dernier regard depuis le fourgon
Tu pensais m’avoir noyé dans ta baignoire ?
Attends que je ressorte armé, en peignoir