Lucio Bukowski
Ciao
[Paroles de "Ciao" ft. Nedelko]

[Couplet 1 : Lucio Bukowski]
J'déploie mes horizons dans l'étroitesse de ces boulevards morts
Me dissocie de leurs oraisons, toujours accroc comme Boulgakov
J'avale comprimés de foudre et décolle, traverse la ville et le faux décor
Meta argot, métal à gauche, cite Aragon dans des fêtes à ragots
Plus que du stress dans les coronaires (coronaires), d'où l'paradis concentrationnaire
Métal et liberté entravent les cœurs jusqu'au coronaire (coronaire)
Palmiers dominent ma banquise, entouré d'âmes et de cétacés
Plus pied depuis la cantine, j'ai tout fabriqué depuis crétacé
Chaînes de montagnes dans le crâne, lac paisible dans lequel je baigne
H24, je me drape dans le calme, parfum de fleurs dans lesquelles je traîne
Parle dans des langues qu'ils ne comprennent pas, remonte le fleuve comme un long trépas
Chevauche des montures de feu sous l'soleil levant, des corps de femmes et des cormorans

[Refrain : Lucio Bukowski]
Odeur de sel, mer Adriatique, quelques bouquins dans le viatique
Lèvres gonflées, rêves érotiques, la sève s'élève dans lumière erratique
Odeur de sel, mer Adriatique, quelques bouquins dans le viatique
Lèvres gonflées, rêves érotiques, la sève s'élève dans lumière erratique

[Couplet 2 : Nedelko]
Comme j'envie les heureux béants
Observé par des yeux géants (hun)
J'me faisais tout p'tit, Dieu était grand, j'prends des pincettes et j'mets des gants (hop, hop)
C'est pas des mains, c'est des témoins, j'ai tout senti de très très loin (ouais, ouais, ouais)
Faudrait p't-être bannir ces antiquités, j'avance par morceaux, par sérendipité
Décap' ou dépité. Ammut sans l'équité, tout schuss sur la frise, j'ai tout laissé glisser
Trop lourd pour léviter ou même pour m'éviter, si c'est l'temps et l'espace, se perdre, c'est se quitter
J'ai dit au revoir au chat, au revoir à [?], j'veux plus qu'ce soit le passé qui gagne
J'entends mes aïeux du haut des montagnes, des poumons gitanes dans des corps en titane, ciao