Léo Ferré
L’Été 68
L'été
Comme un enfant s'est installé
Sur mon dos

Et c'est très lourd à porter
Un enfant tout un été
Sans cigales

Avec des hiboux ensoleillés
Comme les enfants du mois de mai
Qui reviendront cet automne
Après l'été de mil sept cent quatre-vingt-neuf

Ça ira, ça ira, ça ira, ça ira, ça ira, ça ira