[Intro]
J'entends des bruits sourds
Le temps détruit tout
J'entends des bruits sourds
Le temps détruit tout
[Couplet 1]
Taverne glauque, matière noire
Un verre de rouge et du latex crade
Je m'échappe dans les yeux d'une autre
Dans l'écho des jours ou dans les vers d'Hugo
Je m'étais levé plus tôt, pour pas voir le soleil
Pour ignorer l'hôtel et pour quitter l'auberge
Quand le poète patiente en buvant de l'absinthe
Songeant qu'il n'est pas simple de trouver des femmes saintes
Songeant qu'il n'est pas simple de trouver des femmes saintes
Songeant qu'il n'est pas sain de trouver des femmes simples
Je ne suis que la course que le parcours terrasse
La marque de sang dans mon armure s'efface
[Refrain]
Je cherche des sanctuaires, des grandes bulles d'air
La rivière amputée du vent d'hiver
Je parcours l’odyssée du son des cimes
Comprendre les sautes d'humeur des ondes sensibles
Je cherche des sanctuaires, des grandes bulles d'air
La rivière amputée du vent d'hiver
Je parcours l’odyssée du son des cimes
Comprendre les sautes d'humeur des ondes sensibles
[Couplet 2]
J'fais pas de body-building, je pousse la fonte céleste
J'vais changer l'or en pierre comme Alphonse et Ed
A-t-on décelé une once d'atome réel ?
On bouffe d'hostiles querelles mais faut pas qu'on s'énerve
Je jongle avec des regards vides et froids
Visez bien mais ne tirez pas
Vous êtes des p'tits esclaves, les pires des schlagues
L’encéphale édulcoré par mes idées noires
Toujours 7, 7, 7 puis 9
Énumérer nos fautes devient épineux
Épuisant dépité, j'saute l'épitaphe
Je côtoie les meilleurs démons tout comme les pires dieux
Sept péchés, sept notes
Y a plus beaucoup de place dans mon death note
J'ai refusé l'assistance respiratoire
Je ne prolonge jamais un voyage expiatoire