Nedelko
Ombrelune
[Intro : Nedelko puis Olympe (progressivement)]
Les Crips ou les Bloods on s'en bat les couilles
Rentrez chez vous, venez pas m'jouer des tours
Qu'ils se criblent de douilles, que les tarés s'bouffent
La vie est courte donc faites bien les fous
Se tirer des cours, aller voir les loups
Griffer tes joues, ne pas croire les doutes
Fuir les égouts pour se barrer où ?
Rire et t'écouter parler de nous

[Couplet 1 : Nedelko]
J'aurai une leucémie ou un cancer nul
Donc je demande long island, qu'il sert mal
Que des putes séniles qui font des trucs scéniques
Comment on fait pour se tirer de là ?
Rendez les belles plaines vertes du royaume d'Hyrule
Les rayons froid des soleils d'hiver
Je me meurs ici, j'ai les paumes qui brûlent
Mais mon sourire niais te protège d'hier
On ira plus faire des pique-niques
Y'aura p't-être plus de baiser sur ta petite nuque
Mon grand-père me manque, ses bisous qui piquent
Chatouillent les moments qu'on ne vivra plus
Les vieux anges s'endorment sous de sombres plumes
Tellement soulagés quand le sabre plie
Petit à petit les jours s'amenuisent
À quoi bon chercher Ombrelune

[Refrain : Nedelko & Olympe]
Je pense pas qu'ça va s'arranger
À vrai dire je pense plus beaucoup
On grandit mais rien n'a changé
C'était long mais c'était trop court
Je pense pas qu'ça va s'arranger
À vrai dire je pense plus beaucoup
On grandit mais rien n'a changé
C'était long mais c'était trop court

[Couplet 2 : Nedelko]
Le ciel se déchire et les éclairs se penchent
Le cœur éparpillé sur les belles fesses de l'ange
Neutralité dans un désert de sens
On renaîtra dans un geyser je pense
Et qu'est-ce qu'on est bien sur cette colline
Comme deux copilotes, comme deux autistes
J'te jure ça recommence un jour promis, mais
C'est aujourd'hui qu'on peut corriger

[Couplet 3 : Olympe]
Insensible et lassée elle se sent ciblée
Elle sent ses cils sur la cime de ses deux îles, douce et docile (douce et docile)
Pendant qu'il commet son crime
Elle crie comme pour qu'il rie
À son camp elle se rallie et s'abandonne dans la nuit
Il fait pleuvoir sur sa ville
Et l'envie file entre les lignes de leurs deux visages imbéciles
Ils vacillent pour leur idylle, c'est si facile (c'est si facile)
Mourir dans ses bras où elle se brûlera
Icare dans les draps, le feu au corps et vice versa
Ils courent après des souvenirs pas encore là
Le jour baisse, ils appellent l'amour derrière eux qui traîne le pas

[Refrain : Nedelko & Olympe]
Je pense pas qu'ça va s'arranger
À vrai dire je pense plus beaucoup
On grandit mais rien n'a changé
C'était long mais c'était trop court
Je pense pas qu'ça va s'arranger
À vrai dire je pense plus beaucoup
On grandit mais rien n'a changé
C'était long mais c'était trop court