Saïan Supa Crew
Darkness
[Couplet 1 : Feniski]
Son esprit, son âme, tout est acquis, et ce, la faute à qui ?
La faute à trop d'eau dans son vin, peu d'ennemis, trop d'autos
Mais aussi de motos, tout c'qui flashe et saute aux yeux
Mmh, c'est tout c'qui l'anime, l'envenime
On l'aime tant : femmes et maîtresses l'admirent au pieu
Respecte tant : même ses parents l'appellent "monsieur"
Accepte tant : ses chèques l'immiscent dans tout milieu
Il rit tant du malheur d'autrui en disant : "J'fais mieux"

[Refrain]
C'est le darkness, adieu à l'allégresse, c'est la noire messe
Les loques naissent, c'est le madness, la lumière se baisse
C'est le darkness, adieu à l'allégresse, c'est la noire messe
Les loques naissent, c'est le madness, la lumière se baisse

[Couplet 2 : Leeroy & Vicelow]
C'est la malchance qui débute, c'est l'début
De la fin qui s'exécute, non, fallait pas
Dire : "J'sais pas, j'verrais plus tard, on n'en est pas là"
Mais c'est comme ça qu'ça débute
Monsieur devient fragile tel un joujou
Ne dit plus bonjour, ne fait plus coucou
Seul dans sa tête, avec ses dettes, il est vexé
D'être l'égal de ceux qui font la quête
Tête basse, poches pleines de crasse
Il n'y peut rien mais c'est comme a-ç
Évidemment, non, fallait qu'il prenne
Prenne les devants, tout lui rentre dedans
Situation complexe
Sa complice s'accouple avec son compère
L'adieu s'est fait dans une lettre où la dernière
Phrase était : "Ne vois-tu pas le temps qu'on perd ?
De gaffe en gaffe, monsieur perd son taf
Ça n'pouvait plus durer, non, il est vrai qu'c'est comme une baffe
Eh oui, mais c'est comme ça qu'ça s'passe
On n'a plus b'soin d'lui, donc on l'chasse
Plus de boulot
Direction ANPE
Ça touche le ciboulot, être sans vago
C'est comme si, aux pieds, il avait six boulets
[Refrain]
C'est le darkness, adieu à l'allégresse, c'est la noire messe
Les loques naissent, c'est le madness, la lumière se baisse
C'est le darkness, adieu à l'allégresse, c'est la noire messe
Les loques naissent, c'est le madness, la lumière se baisse
C'est le darkness, adieu à l'allégresse, c'est la noire messe
Les loques naissent, c'est le madness, la lumière se baisse
C'est le darkness, adieu à l'allégresse, c'est la noire messe
Les loques naissent, c'est le madness, la lumière se baisse

[Pont : Sir Samuel]
Tagada tsoin tsoin
Tagada tsoin tsoin
Des tas de gars sans soins
Des tas de gars en moins

[Couplet 3 : Sir Samuel]
Au coin, de moins en moins humain
Mal-en-point, il tend les mains
Pour ses dix doigts, que du dédain de la farce
Le dindon d'être à côtés des Noirs

[Couplet 5 : Sly the Mic Buddah]
Ennemi de l'an deux mille [?]
De lui rêvait de Miami
Les catins, le satin, c'est loin
C'est noël et le sapin qui s'éteint
L'individu est le vil victus
D'une vie due à celle d'un détritus
De cet enfer, dans les fers, gémissant, que faire ?
Mais sachant le corps, à terre ; de la terre, il en est le ver
[Couplet 6 : Specta]
Visage sale, ainsi que ses cheveux
Son Blue Jeans gratte ses si grandes jambes, c'est le darkness
Il erre dans le métro et rend le regard honteux, il erre
Traîne ses pensées malsaines, c'est le darkness
Tout perdu, hélas, il ne peut s'en prendre qu'à lui
Il tient le monde dans ses mains
Le pauvre devient mythomane, et la paranoïa
Prend place dans son cerveau, pour lui, c'est le darkness

[Refrain]
C'est le darkness, adieu à l'allégresse, c'est la noire messe
Les loques naissent, c'est le madness, la lumière se baisse
C'est le darkness, adieu à l'allégresse, c'est la noire messe
Les loques naissent, c'est le madness, la lumière se baisse
C'est le darkness, adieu à l'allégresse, c'est la noire messe
Les loques naissent, c'est le madness, la lumière se baisse
C'est le darkness, adieu à l'allégresse, c'est la noire messe
Les loques naissent, c'est le madness, la lumière se baisse