Scylla
Dénominateur commun
[Couplet 1 : Scylla]
En ce qui me concerne, chez moi, c’est le capharnaüm
Tout est bordélique
Tu cherches le bord des îles mec mais là, ça drache à mort
Faut être un corps d’élite pour y mettre un pied
Et que le sort me délivre si j’y mets un trait
Mon univers, c’est les mêmes journées qui se répètent en boucle
C’est faire tourner les pages, histoire d’assurer en cours
Ils m’ont tous dit que je n’allais jamais réussir
Que j’étais bon qu’à foutre la merde et que j’avais rien d’un érudit
Je ne vois rien d’honorifique mais je les baise (je les baise)
Cette année, j’achève les sciences politiques
Ils ne mettront pas ma rage de vaincre dans un état soporifique
Je serai toujours ce mini pousse qui fera sauter Moby Dick
Chez moi, c’est 5m² d’espace pour vivre
Un troisième étage mis dans un quartier tout vide
Il y a pas mal de mes gens à qui la rue a tout pris
Tu voudrais que je la représente ? Ben vas-y MC oublie
Chez moi, c’est lourd, c’est fourbe, c’est tout gris
Mais c’est blindé d’amour et c’est un couple abouti
C’est une foi en Dieu mais plein d’abrutis
Plein d’envieux qui s’acharnent à te le faire subir
C’est du OPAK à fond d’balle dans les tympans
Puis c’est du rap en pratique depuis un peu plus de 5 ans
Et peu importe ce qui me distingue de mes collègues
Peu importe, on a ce point commun qui calme nos colères
[Couplet 2 : Masta-Pi]
Je te plante le décor, 25 berges
85 kilos muscles masqués sous la graisse
On a essayé de me couler dans c’moove mais j’émerge
Je suis loin d’être méchant, brute de nerfs et de maladresse
Le cœur sur la main pour les miens y’a pas d’stress
Éducateur A1, diplômé de justesse
En trois ans, les boulots s’accumulent, certains m’plaisent
Et quand j’ai pas d’thunes, j’pense à mes frères au bled
Resté sans rancune, dans ma vie, enfin presque
Des nanas, l’seum, l’alcool pour qu’on t’baise
Comme un goût d’amertume avant que ça parte en sucette
Tranquille, moi, mon ex habitant à Bruxelles
Pile un an que je suis de retour comme un con chez ma mère
Tu te fous de mes ennuis, de mon mal être ? Ben j’t’emmerde
Jeune enfant semblable à toi, fils, éduqué sans père
Place d'Opain trainant l’soir avec une bande de compères
Des conneries c’est clair, on les faisait tous au complet
Ayant grandi, c’est dans le droit chemin que j’me complais
Peu importe ce qui me distingue en tout point de mes confrères
On a ce point commun la musique et on reste solidaire

[Refrain : OPAK]
Chez nous, c’est chacun son monde
On a chacun notre univers
Notre source d’inspiration
Parce qu’au fond y’a quasi tout qui nous oppose
Mais ce point commun pour l’unification
Chez nous, c’est chacun son monde
On a tous nos envies, nos besoins, nos ennuis, nos chagrins, nos ressentis
Mais malgré tout chez nous c’est
Chacun son monde
[Couplet 3 : Karib]
Laissez-moi vous transporter dans mon univers
Là où l’amour et la bonté l’emportent tous les jours sur Lucifer
Où l’impatience trop souvent s’extériorise
Mais quoi de plus normal pour qu’un instit’ qui veut que ses élèves se canalisent
Dans mon monde, tout est en osmose
Chaque moment est planifié, croyez-moi y’a rarement de grosses pauses
Entre le bonheur que m’apporte ma vie de couple
Entre sport et musique et mon boulot qui tourne en boucle
Dans mon monde, il y a toujours un coin de soleil qui rayonne
Une envie de grand espace parce que je veux pas qu’on m'emprisonne
Il y aussi la famille, même si je suis pas toujours présent
Qui est de loin la plus essentielle dans ce monde oppressant
Puis malheureusement, il y a trop de prises de tête
Parce que quand j’observe la vie, je n’y vois que de tristes faits
Maintenant n’allez surtout pas croire que je ne fais jamais la fête
La joie aussi me prouve encore qu’elle a encore de quoi me faire de l’effet
En conclusion, je te dirais que mon monde est passionnel
Qu’il puise toujours sa force dans l’irrationnel
Mais peu importe ce qui me distingue de mes collègues
On a ce point en commun d’extérioriser ce qui nous rend dég

[Couplet 4 : L’Ab2c]
Bienvenue à toi et décortique tout mon univers
Un pas en avant mais un géant, appelle-moi Gulliver
Dans les balivernes, même en été, ici le nez est enneigé
On est rageux tant ça pue l’hiver
On ne peut rien y faire
L’encéphale comme un nénuphar en effet fêlé par le conifère
Je la tape le matin car il faut bien bosser
Puis tu sais, dans le rap, on nous paye pas assez
Alors je prouve et reprouve derrière un bar
En décomptant les heures et en attendant le départ
Ça va de pair, chaque jour est un combat
Mais j’ai relevé la tête et ce, à chaque fois qu’elle tomba
Amitié partagée, surtout sincère, j’parle de mon trajet
Faut qu’on s’en serve
Et puis c’est vrai, moi j’ai un grain de folie
J’veux pas replonger dans la drogue, c’est ma grande phobie
Je suis tiraillé par les défaites que j’essuie
Ensuite, il y a les plaisirs et les vices que je fuis
Entouré dans une confrérie
Si on nous dissocie, lié par le son
Et les autres je les XXX
[Refrain : OPAK]
Chez nous, c’est chacun son monde
On a chacun notre univers
Notre source d’inspiration
Parce qu’au fond y’a quasi tout qui nous oppose
Mais ce point commun pour l’unification
Chez nous, c’est chacun son monde
On a tous nos envies, nos besoins, nos ennuis, nos chagrins, nos ressentis
Mais malgré tout chez nous c’est
Chacun son monde