[Paroles de "Rasoir" ft. Nahir]
[Intro]
Ah, ah, ah, showtime
PLR, AraĂŻ
[Couplet 1]
On a les deux pieds sur l'bitume, Ă guetter la pluie et le beau temps
MĂȘme quand il fait beau, c'est moche parce qu'on a les poches qui manquent de montants
Les grands l'savent, on a plus la dalle qu'eux, on les observait quand y avait dalle-que
Fuck la plaquette, elle est montée trop haute, paraßt qu'les lingots, c'est plus avantageux
Pour avoir compte en Suisse, on fera façon contentieux
Trop d'ambitions pour les ennemis, pour ça qu'à leurs yeux, on paraßt prétentieux
Dans les quatre coins de la France, on a ramé, parti chercher bénéfice quand il fallait
Jamais on risque d'y perdre nos valeurs, les premiers qui prétendent le contraire, on va leur montrer direct qui on est
Ils voient la vie en rose, nous en violet, on voyait que ainsi quand on cambriolait
à n'importe quelle heure on a sillonné les rues d'la ville, la pauvreté qui rit au nez
J'sais pas quand la dalle va nous arrĂȘter, ni quand les keufs viendront nous arrĂȘter
Si l'cours de l'euro venait s'arrĂȘter, c'est pour l'or ou l'diamant qu'on ira rer-ti
[Refrain]
Le ciel pleure, y a des balles qui pleuvent
Y a des familles en deuil, c'est nos daronnes qui pleurent
La rue, c'est rasoir (c'est rasoir)
On pourrait s'couper bĂȘtement, laisser du sang sur les vĂȘtements
La rue, c'est rasoir (c'est rasoir)
On pourrait s'couper bĂȘtement, laisser du sang sur les vĂȘtements
[Couplet 2]
Dans la vie, y a ceux qui portent le sac Ă deux, y a ceux qui ramĂšnent en pers' un sac-Ă -dos
Pour prendre une part en plus mais c'est pas c'qu'on avait prévu, surpris comme un gosse dans le dos
La trahison vient toujours d'un ami, seulement, on n'y pense pas quand on d'vient amis
Mais le temps a créé le vice du bénéfice, de la ruse et la rue devient fantÎme comme le parlu
Chacun vérifie d'pas laisser ses paluches, personne s'serait douter qu'un de nous d'viendrait louche
Personne n'a anticipé la moindre embûche, personne n'a prévu qu'la traßtrise ferait mouche
Parce qu'on a connu la dĂ©bauche en mĂȘme temps, qu'on a cĂŽtoyĂ© la calle en mĂȘme temps
Parce qu'on a caillĂ© dans les blocs en mĂȘme temps, parce qu'on considĂ©rait qu'on avait l'mĂȘme sang
Paradoxe, on provoque le bain d'sang, Ă s'demander si c'est Ă cause du biff ou de la douleur qu'on ressent
Dans tous les cas, la vengeance ressort, le compte de l'histoire prend une ampleur ingérable
On voulait tous une fin agréable, certains ont vu la leurs sur un Gilera
[Refrain]
Le ciel pleure, y a des balles qui pleuvent
Y a des familles en deuil, c'est nos daronnes qui pleurent
La rue, c'est rasoir (c'est rasoir)
On pourrait s'couper bĂȘtement, laisser du sang sur les vĂȘtements
La rue, c'est rasoir (c'est rasoir)
On pourrait s'couper bĂȘtement, laisser du sang sur les vĂȘtements