Akhenaton
Quand tu allais on revenait (version live 1997)
Freeman, Akhenaton et Shurik’n:
Prête allégeance à mon école
Prête allégeance à mon style
Prête allégeance aux précédents
Le clan du micro d’argent
Tu n’as fait que découvrir les contrées
Ou mon temple au fond des benêts
Tu sais, quand tu allais, on revenait

[Couplet 1]
Shurik’n
J’en ai vus défiler des gonzes* se prenant pour des bonzes*
Voulant m’éliminer, moi, qui ait vaincu les guerriers de bronzes
Un samouraï, sans faille, ombre de l’ombre, épouse la nuit
A chaque mission, un MC trépasse, mon shinai* sent le sushi
Assis, je fais zazen*, oublier ma chair, forger mon Hara*
De sorte que mon Kama frappe au nom de l’univers, ouais
Je les ai vus défiler, tous ont essayés de m’inquiéter à coup de karaté
Mais ça ratait, Hara-Keri* les guintés
Le style passe sur la table, pas mûr, fut dédié, Shun Dao Wang contre el Sum
10 secondes après le chong est brisé par le paroxysme de mon art
Les adversaires ont les yeux ouverts, et vivent dans le noir

[Couplet 2]
Akhenaton :
Méchante chouze* Bally*, 85 jean’sbaggy
Baluchon sur l’épaule gauche, shaolin du rallye
Podium sali par la poussière, sur ma tenue XL
Scarabée affiche sa sale figure sur quelques pixels, han
Ma technique évolue, stricte le rap carabine
Mais je reste à l’ancienne, à fond dans les temeniksKaradin
Calme, ralentie à vitesse normale Kung-Fu
Suffisant pour maîtriser un gang de clowns fous
C’est la loi du KhaïJaku, gadjos pleins de gadgets
Non Jack FrodjoMahjong* a les griffes à Flaujo
Danger, mon donjon développe des techniques pures et séculaires
Les nouveaux arrivent pleins de vents, gazent pour plaire
Donc l’insulaire évacue l’air, exercice vasculaire
Mon rap est intemporel, science tubulaire
Le mic est d’argent, bordel, médites les dictons du sage benêt
Chaque jour ton maître renaît, où te crois-tu pionnier?
Quand tu allais, je revenais !
Refrain (x2)
Freeman, Akhenaton et Shurik’n :
Prête allégeance à mon école
Prête allégeance à mon style
Prête allégeance aux précédents
Le clan du micro d’argent
Tu n’as fait que découvrir les contrées
Ou mon temple au fond des benêts
Tu sais, quand tu allais, on revenait

[Couplet 3]
Shurik’n
J’ai brûlé l’encens sacré dans le secret, développé mon crie
J’ai fait offrande à Achinan, salué trois fois mes armoiries
Dernier coup d’œil sur la tombe du maître
Sorti, le serpent n’était pas mal, mais pas assez vicieux pour ma technique Moët
Le Bushido* du CO*, m’impose ma route, mon bow* me guide vers mon prochain shidoshi*
Comme Nusashi*, sans détour, les chichis un mawashi* terrasse l’ennemi
Avant qu’il n’est sorti son wakisashi, l’assaut est fini
Un shinobi mandaté par les miens
Telle est ma voie entre la pierre, le sabre affrontait tout rônin, sombre destin
Construire sa vie un saï* dans chaque main
Sans chercher à savoir quel sang coulera demain
Fuirait la mort, rouler un patin, la reine des catins
En lotus* sur un tatami
Calme comme un tao* de Taishi*, j’atteins le satori*
Deviens gardien du Qilin*
Et tous les fous, les choux, les wus, faites pas les fous
Les six fous de shaolin, y’en a qu’un, original Hong-Kong Fu-Fu
[Couplet 4]
Akhenaton
De Mars vient le fantassin*, le spadassin*, assassin
Feintes, munitions, le baratin puisque dans un slow de Joe Dassin Chills
Style vénal, coup de pâte phénoménal, ma voix le chenal
Subit parfois le code pénal
Tant pis, tu étais gosse, je combattais les cafards
Quoi faire, je pavais ta route, amer, giflais les blafards
Les bluffeurs, qui dans la zic migrent, bavaient sur les samples
Poussaient le style du tigre au cœur de mon temple
Et vois le tison passé, tu bois de ma fontaine, salaud !
Dans ton nouveau kimono, tu veux m’apprendre comment on se trouve de l’eau ?
Edites le livre des maccabés science arabe et
Cherche pas à voir avec le cœur quand tu n’es que scarabée
Et je parle, pleins d’énigmes dans mon jargon
Rappelle toi le fils d’Aton*, premier du clan des invincibles dragons
Où tu iras, je serai déjà allé, rappelle toi de ça scarabée !

Refrain (x3)