[Intro]
But now reality, one thing we could never see, everything, we always wanted
[Couplet 1]
Je voudrais que le r-a-p demeure comme l’œuvre de Mozart
Qu’on soit considéré sans qu’on doive chanter "Aux armes"
On aime comme tout le monde, on hait comme tous les autres
On nait, où nos parents se sont aimés, on part un beau jour
Où on ne se sent plus en osmose avec les gens autour qui veulent défier le cosmos
Déboule avec la grosse prose, dans un magasin de porcelaine
Et là, on les entend parler de nous et le décor se lève
Comment bâtir sur la défensive, quartier défoncé
Pas de patte blanche pour ceux au teint foncé
Tant pis si ils sont sensibles, ils voudraient les cogner
Pour eux ils sont les mêmes perles à enfiler sur un collier
Alors on va stopper les feintes en bois
Je veux pas cracher sur les cons, je veux qu’ils pointent à Pole Emploi
Atterré tous les jours par leurs inimaginables salades
Des couplets de rap orthodoxes défilent un refrain de balade
Au fond qu’est-ce que j’en ai à foutre, je te dis ça et puis
Ça me passe au-dessus de la tête comme le bonheur en poudre
Les vrais gens font les vrais sons, les vrais cave
Livré seul à ce vrai flow, les vrais savent
[Refrain]
Le monde autour s’évanouit
Quand je pars dans mes réflexions
Mes pensées tournent le jour et la nuit
Et je me noie dans mes réflexions
Le monde tout à coup s’évanouit
Quand je pars dans mes réflexions
Mes pensées tournent le jour et la nuit
Et je me noie dans mes réflexions
[Couplet 2]
J’ai fait cet album pour nos fans à la base, ceux qui supportent
Les concerts et les disques pas rien que l’arobase
Nous artistes, dernière roue du carrosse
Assis sur nos canapés on vous envoie un hommage
Sachez-le, je n’écris pas mes lyrics en disant abracadabra
Je sais que c’est ce que croie, le français lambda
Il y a du taff du coup, des pages, des coupes
Du sang, des coups, des phases, du gout
Du temps et le talent du crew
Comme PDP, je viens pour killer le noise
Tu confonds le carton et l’objet, t’as trop maté the voice
Godzilla 2.0, un pangolin géant, je marche sur leurs villes
Sortir cette chiasse de l’iPhone de leurs filles
Briser les rêves de faux délinquant de leurs fils
Et voter pour le booty shake, le soir d’élection de leur miss
Moi, rien dans l’engrenage de leur boite à khalia
J’ai remplacé le produit, tu le sais, Willy Wonka
Trente-six piges de rap, appelle-moi distillerie
À seize ans je n’avais pas qu’un chargeur, j’avais l’artillerie
Et sous les shoots, la musique pourrie vacillerait
Rêver grand ce n’est pas épouser une pouffe farcie de blé
[Refrain]
Le monde autour s’évanouit
Quand je pars dans mes réflexions
Mes pensées tournent le jour et la nuit
Et je me noie dans mes réflexions
Le monde tout à coup s’évanouit
Quand je pars dans mes réflexions
Mes pensées tournent le jour et la nuit
Et je me noie dans mes réflexions
[Outro]
All the things I've seen, words I said, I didn't mean, feelings, I took for granted
But now reality, one thing we could never see, everything, we always wanted
They all are young, we all were young