Fayçal
L’appel de la nuit
[Couplet 1]
C’est des chemises déboutonnées, des chaînes argentées
Des gens qui enchaînent déjantés des prods, de l’argent cachetonné
C’est des étreintes qui se tamisent, des émeraudes à l’index
Des loups qui rodent perplexe, d’autres qui feintent la remise
C’est des pavés qui s’agencent, des filles de joie souillées
Des mauvais choix, des billes rouillées, des blases gravés dans l’urgence
C’est des cases à éviter, des intérimaires aux fourneaux
Des rimeurs aux airs d’étourneaux, des phases sur lesquelles léviter
C’est des voies sans issues, de la verdure locale
Des voix qui à notre insu perdurent et torturent le bocal
Une étoile de belle facture, un futur qui se braque
Des toitures crades qui se fracturent. Des chambres froides
C’est des lumières bleutées, de la vitesse, des lignes blanches
Des mauvais signes quand ça flanche, de la tristesse à rejeter
L’univers des faux biceps, du génie dans la tourmente
Du dernier verre qu’il amande, des choses qu’on avoue aux forceps
C’est la prose d’un comptoir, d’un parking d’une barre de fer
Qui est king de cet enfer ? Les roses meurent sur les trottoirs
Du promontoire j’entends chanter l’a capela de l’ennuie
Comme le temps, l’heure d’être hanté par l’appel de la nuit

[Refrain]
There's something inside you
It's hard to explain
They're talking about you boy
But you're still the same
(C'est l'appel de la nuit)
There's something inside you
It's hard to explain
They're talking about you boy
But you're still the same
(C'est l'appel de la nuit)
[Couplet 2]
C’est des caves, des artistes vrais, des graff’ à l’arrachée
Des paragraphes à recracher à ceux qui savent, ceux qui devraient
C’est des deux-roues, des X-6
Des excuses, des hommes sous verrou qu’on accuse
Des sommes qui grossissent. C’est des hématomes au cœur
Des discussions, un monde refait, des frères qui bougent à moindre frais
Des ultimatums, des peurs. C’est des tueries dans un poste
De la liqueur à flot, du Burberry et du Lacoste
Des kickeurs Ex-Nihilo, c’est des garrots sous des ponts
Un coupe, des carreaux qui explosent
Des gars peu soupe qui causent, mauvais tarrot si ça répond
Un trop plein de vie rêvé, des illusions, des hologrammes
Des conclusions, des yeux rivés, la réclusion, ça vire au drame
C’est des lampions écarlates, des feux verts, oranges, rouges
Des champions qui blablatent, un fait divers, personne ne bouge
C’est des Cendrillons d’un soir, des carrosses éphémères
Et rossent sur le fil d’un rasoir. Des gosses et des filles mères
C’est le réel qui scintille sur le pas de la porte
Des tares ? Qu’importe, ils ont des ailes pour des broutilles
Même en retard j’entends chanter l’a capela de l’ennui
Comme le temps, l’heure d’être hanté par l’appel de la nuit

[Refrain]
There's something inside you
It's hard to explain
They're talking about you boy
But you're still the same
(C'est l'appel de la nuit)
There's something inside you
It's hard to explain
They're talking about you boy
But you're still the same
(C'est l'appel de la nuit)