Fayçal
Vraies liaisons et lésions
[Couplet 1]
Premièrement, c’est pour les miens, les doigts d’une main
Présent entièrement qui voit nos liens derrière demain
Dans le bien, dans le doute, coûte que coûte chemin faisant
Toute période même sous les voûtes, quand parler est apaisant
Se taisant, savant lire mon côté taciturne
Aux antipodes, face au vent, devant mes grands délires nocturnes
Ceux qui réconfortent sont peu, m’offrant leur temps
Quand nos codes n’ont rien de pompeux, franc l’un pour l’autre et partant
Mais je cogite pourtant sous le zodiaque
Je m’agite tambour battant car souvent paranoïaque
Qui m’aidera un jour ? Qui remédiera à mes brèches ?
Me dira ce que je cherche et me maudira pour toujours
Car ensuite il y a l’envers, les parjures et les traîtres
Traînent près de mon être et prennent la fuite quand c’est sévère
On se jure, pleins d’espoir, inséparable à vie
Mais pour une misérable histoire, on chavire capable d’injures
Et le navire coule, te décrire le paysage
C’est te dire que beaucoup roucoulent quand de détresse est le message
Les heures s’accélèrent, la douleur vire à la rancœur
Les alliés s’écroulent, ça m’écœure, sous le stress d’une nouvelle ère
Au fond des milliers de questions bien acérées
Car combien de poignées serrées vont humilier tes ambitions
Lacéré par l’incertitude, ma feuille et ma parade
Dans l’écueil des turpitudes, mes excuses aux vrais camarades
[Refrain]
Vraies liaisons et lésions (vraies liaisons et lésions)
Une cargaison d’indécisions (une cargaison d’indécisions)
Vraies liaisons et lésions (vraies liaisons et lésions)
Quand nos oraisons sont illusions (quand nos oraisons sont illusions)
Vraies liaisons et lésions (vraies liaisons et lésions)
Quand les saisons prouvent nos divisions (quand les saisons prouvent nos divisions)
Vraies liaisons et lésions (vraies liaisons et lésions)
Tournent ma raison en dérision (tourne ma raison en dérision)

[Couplet 2]
Couplet second, dois-je aimer à l’avenir ?
Grouper des souvenirs me met parfois hors de mes gonds
J’admets les torts, jeune éphèbe, impossible de quitter les miens
Il est plausible que j’étais faible, égoïste pour rien
Soliste dans mon équité, dans le refus des sentiments
Par l’amour, je fus acquitté, c’était un châtiment
Un sourire renverse nos principes bien hâtivement
Puis le tout s’inverse et on s’émancipe gentiment
Le bâtiment se démantèle, que des décombres à offrir
Et c’est à elle que l’on s’attèle, sans encombre et sans souffrir
Mais l’on se détache, pleins de tarés vice versa
Ce qui fait tâche, tôt ou tard se dispersera
Vieux routard ou novice, on rêve de combler le vide
Sans trêve avant que le livide d’emblée sur nos traits ne sévisse
Aucun attrait pour ces catins si futiles
Qu’elles crèvent dans leur drap de satin en inertie et inutile
Les viscères endurcies par les tacles et les dégâts
Mes gars, mes renégats sont-ils sincères, ces mercis
Obstacles autant qu'issues, ma personne est confuse
Le temps se trace à notre insu et quand l’heure sonne on s’y refuse
A la brasse sans perche ou debout sur le macadam
C’est un bout d’âme, un goût de grâce que l’on recherche
Un zeste de dévouement, d’engouement, d’inclinaison
Du reste une combinaison qui deviendrait un dénouement
[Refrain]