[Couplet unique]
Enfermé dans une cage comme un otage, en quête d'espaces verts
Je rêve d'être sur une plage, tel un sage méditant par terre
Je scrute le paysage, tournant la page sur l'enfer
Sentant le doux parfum du printemps, chassant le froid de l'hiver
Y a des histoires qui m'donnent des frissons comme les caresses d'une femme
Là j'suis enfermé dans l'béton, j'traverse la mer sans aucune rame
Pire qu'une flamme dans le jerrycan j'vais exploser comme un ceinture
Mes artères ont besoin d'air pur, j'suis un pinceau sur une peinture
Condamné sur une terre plein d'mystères et d'Ministères
Pleins d'stars et d'gangsters, y a trop d’hystériques militaires
Madame Nature désespère, n'es-tu pas triste, mon ami ?
La mer pleure à chaudes larmes et ça fait des vagues de tsunami
Ça fait des vagues de tsunami, moi j'partirai sur une civière
Quand le corps est sous pression le cœur s'apaise dans une prière
L'universel sans frontières, me libère, me délivre
Au lieu de me noyer dans une bière j'me suis plongé dans quelques livres
J'suis libre comme l'air comme un esclave qui rêve de charter
Et de partir en voyage pour rendre hommage à tous ses ancêtres
Je boufferai le monde tournant la page sur la misère
Sentant le doux soleil du mois d'avril, chassant le froid polaire
L'espoir me donne des sensations comme un shoot de came
Là j'ai des chaînes à mes talons, je suis qu'un sportif avec une canne
Pire qu'une flamme dans le butane j'vais exploser comme un martyr
Ma colère elle doit sortir je suis un marqueur donc je dois écrire
Condamné dans une guerre plein de viscères et de misères
Trop d'gaz à effet de serre et trop de trous dans l'atmosphère
Madame Nature désespère, n'es-tu pas triste, vraiment ?
La terre souffre tellement que ça lui donne des tremblements
Ça lui donne des tremblements moi j'partirai là au cimetière
Quand le corps est sous pression le cœur s'apaise dans une prière
L'universel sans frontières me libère me délivre
Au lieu de me durcir comme une pierre je m'adoucis pour être libre
J'suis libre comme l'air