Bazoo
Aqua
Les années passent, rien ne change à part mes slips
Les mecs plus cramés que j’cotoie n’apparaissent pas dans mes clips
J’en ai eu marre d’attendre la suite assis en tailleur
Chaque soir, j’me mets au pieu en espérant m’réveiller ailleurs
J’ai le bac mais en vrai, dis-moi il m’sert à quoi ?
Jamais voulu bédave tu sais, mais ma vie s’transforme en aqua
Avec mes soces, on casse des barres et des gueules
Y’a que l’alcool qui fait sourire, on vide le bar et dégueule
Ouais la vie c’est dur, mais j’ai des amis têtus
Qui sont là depuis l’début, graillent des spécialités turcs
Le vrai dealer, c’est pas forcément celui qui deal (Nan)
Le vrai tueur, c’est pas forcément celui qui l’tire (Nan)
Violence banalisée, besoin de prendre du recul
D’analyser, pour mieux me canaliser
Ils savent que j’les fume au micro alors ils préfèrent esquiver
Rien de plus motivant que d’se sentir sous estimé
T’auras beau changer d’blaze, c’est pas pour ça qu’tu t’insères
Mon sourire est rare. Ouais, vu qu’il est sincère
J’me barre de France dés qu’j’ai assez d’sous
Fadela veut faire une table ronde, moi j’veux la faire passer d’ssous
Roselmack ou pas, les tiers-quar ne s’assagissent pas
Ils vendent du rêve au ghetto pour que l’ghetto n’agisse pas
Macadam philosophie, folie manifestante
J’ai pas une case en moins, j’ai une case restante
On persévère à l’idée du salaire de J. Hallyday
Naviguer, faire l’amour à des femmes du genre canidé
J’ai du flow, mais je sais pas faire d’la flûte
J’écris des phases de malade, personne n’écoute sa grande-mère la pute
Ni gauche, ni droite : J’irai droit devant
J’veux pas crever l’écran, j’veux crever ceux que j’vois dedans
Ici, même si t’es bon, dés l’départ, tu rames
Comme Didier Bourdon, j’suis inconnu et j’en ai marre du rap