Qui continu à s’moquer ? On va les smoker
Le rap, c’est Chupa Chups, tu devras sucer avant de croquer
Un an de punchlines, le matos est pro
Je soufflerai la bougie seulement si le gâteau est gros
J’aurai pû m’appeler Jean-Baptiste, le daron tise la vinasse
En période de bicrave, pour être pépère, je garde la tignasse
Baise les médisants, tous ces scato’ n’ont qu’à se taire
Si le son ça marche pas, ben je ressors la Stratocaster
Ecoute le CD, c’est que des thèmes inédits
Pour régler les problèmes, je me sers de ma tête comme Zinedine
3 sons par an, égotrip sans phases et textes émotifs
Vous pesez que sur Skyblog bande de pédophiles
Tu veux que je fasse quoi ? Un ceau-mor sur mon ex ?
A c’t’heure-ci, l'unique qui pleure chez oi-m, c’est mon sexe
C’est pas le message qui me dérange, c’est le messager
Tu fais le zoulou sur Châtelet à l’heure où j’écoule mes 100g
Et, j’aimerai que l’avenir m’appartienne, j’hésite à roupiller
Ange et démon, c’est la même tant que les ailes sont repliées
Quand je rappe, je vise le cœur tah le XXX
C’est fini « blancs et noirs », maintenant, c’est chacun pour sa peau
Deux mois de calèches, une conversion et ils se prennent pour Maître Yoda
Range tes sermons dans ton cavu, ça bouge pas d’un yota
La merde ça colle aux pieds, du mal à gommer l’inquiétude
Malgré ça, je me maintiens : je pousse la fonte et les études
J’oublie pas les dévisagements sapé comme un skateur
Ni les soirées death métal sapé comme un basketteur
J’me méfie des contrats sur parole d’honneur
Y’a un peu trop d’embouteillages sur la route du bonheur
Non, y’a plus de love, y’a que des schneks sur Bazoocam
J’ai changé mon fusil d’épaule pour un bazooka
Ni alcoolique, ni toxico, chicha montée ça ira
Pour voir la vie en couleur, il faut être riche ou Zaïrois
Quitte la musique si tu rêves du salaire à XXX
Même si j’ai de quoi payer le restau’, j’en reste aux chiken chica
Je raconte nos vies, donc je raconte que de la merde
Demain au Pôle Emploi, y’aura la même queue que la veille
Les petits du tier-q’s partent en sucette, on les arrête pas
Directe les plus gros revenus, ne leur parle pas de rettes-ba
C’est sucré puis amer, c’est ça le goût du risque
La rue, c’est des hauts, des bas comme sur le Goudurix
Coffee G, on fait reculer vos troupes à la kadhaf'
Le rap n’est pas mort, c’est vrai, pourtant il sent le cadavre
Si personne me laisse en plan, c’est parce que je fais pas semblant
Appelle-moi J le babtou, j’suis tout simplement blanc
Remets ta carrière sous les rails, attention au puits de seize
30 piges passées, ça fait du son interdit aux plus de 16
Que des thunes, ils font pas gaffe à nos chansons et à nos récits
Les clichés sont boulimiques, nos chances sont anorexiques