Bazoo
Natural Born Kickeur
Ok 2010, Bazoo, Natural born kickeur
Tout ceux qui n’y croyaient pas
Comme on dit : « Je fais ça pour la passion », pas pour les royalties
Si tu crèves demain, j’irai toujours bouffer mon royal cheese
Tu connais hein ? C’est Paname
Je réussi tout du premier coup donc nique sa mère le plan B
Je réussi tout du premier coup donc nique sa mère le plan B
Mentalité « Quitte ou double », soit je plombe, soit je me fais plomber
Babtou sans ultraviolets sur un son ultra violent
Dopé au Nas et au Big L, j’te baise toi et ton piano violon
Tu veux me stopper ? Vise la tête. Me retarder ? Vise juste les bulles d’air
J’aime le rap, il s’est fait baiser, je vais lui faire payer son adultère
C’est du son street cru obèse, pas du son de te-boi
Passe la tronçonneuse, je la joue bûcheron avec les langues de bois
Des performances de bâtard sur des prod obèses ! Ok !
Toute une clique de barbare, même à jeun, on pèse
Je convertis mon air en énergie comme une éolienne
Je me sens favorable au métissage quand je mate le boule des brésiliennes
Sors pas les crocs devant nous si tu veux pas qu’on te casse une patte
Ici, personne ne sait jouer au baseball, mais tout le monde a une batte
Toujours pas de maison sque-d, mon seul label, c’est ma bouteille de sky’
Le paysage ne change pas, pas grand-chose qui ensoleille le square
22, voilà les poulets, on va en faire de la fricassée
Je viens tout grailler, je suis un ogre, pas juste un vulgaire pique-assiette
C’est avant tout à Paname que ce morceau est dédicacé
Si l’échec pointe le bout de son nez, compte sur moi pour le lui casser
Coup de marteau sur le mur de l’équilibre pour pas que le mal se dévisse
Le public français me gave, je lui tourne le dos comme Miles Davis
Nique leur politique oppressante, ici on représente
L’atmosphère sociale est pesante, demande aux sans-papiers si je plaisante
Je sucerai jamais personne, moi y’a que ma mère qui m’allaite
Je traine avec des sarazins plus proches de la patate que de la galette
Philosophe en baggy, j’observe le genre humain en buvant ma cannette
Je dessine la fresque de ma vie, le cul de l’état en guise de palette
Insolent et insolu, t’as juste à me solliciter si tu veux du solide
L’argent fait pas le bonheur donc paye-moi vite un bolide
Coffee G, nouvel armement
Marche pas sur mes mesures : j’ai posé des punchlines à retardement
Aucun respect pour les majors que vos clientes sucent
Le trone, personne ne l’aura vu que je l’ai cassé en m’asseyant dessus
Je vise plus haut que les cieux, j’ai le ventre plus gros que les yeux
Navré messieurs, je range vos contrats dans vos fessiers
Leur petit jeu, pas besoin d’un bac mention pour y voir clair
Le peuple écarte pendant qu’ils insèrent le suppositoire. Qu’est-ce/
Que tu me parles de crise de disque ? Ferme ta gueule, double tirroir-caisse
Je veux m’engraisser, faire craquer mes baggys que mon mirroir XXX
J’apporte un peu de qualité, de musicalité
Aucune personnalité, ça débite que des banalités
Déjà tellement haut que j’ai le vertige de redescendre
J’te bute et je passe un coup de balai, tu pourras pas renaître de tes cendres
Si je vais tout niquer ? Rien n’est plus sûr
Je savoure le fruit de mon travail et je vous laisse ramasser les épluchures
Y’a un gros blanc quand j’arrive, putain c’est le cas de le dire !
Leur dernière vision sera un joufflu mal rasé avec un pack de Wings