Bazoo
Sinister Six
[Couplet 1 – Goune]
Des rivières d’eau d’vie, des barrettes confies
Si tu l’aimes un tant soit peu, laisse pas rapper ton fils
On profite, nos vies ont des profils hostiles. J’les baise tous !
J’leur parle de partage, ils parlent de partage Facebook
J’prends pas d’drogues pour l’inspi mais pour le plaisir
On reconnait un MC parce qu’il roule sans la selle du Vélib’
La vie c’était mieux avant, pas l’pe-ra
J’espère qu’un jour on palpera mais pour l’instant, je tâche le drap
Avec un liquide blanc. Pas net, grande j’t’arrête han
J’suis trop un gland : fœtus, j’ai dû prendre des coups d’bites dans la tête
Toc-toc ! Attardé depuis le magnétoscope
Eux, c’est des dangereux après la pause prod
Envoie les pizzas, les p’tites amies. J’cisaille, sème la zizanie
Arrête tes bizarreries, j’pose, c’est d’la Zidanerie
Bercé trop près du mur
Si les petits trouvent que j’pue la merde, ils ont la tête trop près du cul

[Couplet 2 – Sad Vicious]
La vie qu’on mène afflige ton père ! Le mal triomphe
Mate fiston : taff bidon, addiction calcinent mon âme
Panique mondiale, on gratte les partitions d’Apocalypse
Câline, condamne, dans mon crâne que des sales visions
Sad Vicious, l’addition ! Kubrick musique
Cuni, bars, minous plus cannabis, XXX
Eh yo, c’est mortel comme j’déconne et smoke des poches d’émeraude
Depuis qu’des démons [goldenor me dingue sur mon auréole mac à poche (???!!!WTF PUTAIN)]
A pourri la cause ma routine, j’devais être avocat / toubib
J’suis qu’un salopard droogie !
Accroc à tout c’qui empêche de réfléchir
Et l’temps d’faire crever mes vices, la mort va m’sourire
Sans cesse, je fais des spliffs moi j’enterre ce serviette-ski
J’aime tant l’herbe ! Re-frè, j’mérite un cancer
Coincé dans cette gangrène de dépressif, les grands rêves rétrécissent
Et les idoles des gosses des halls, c’est les pires gangsters de Médéline

[Couplet 3 – Stick]
Asocial à la Sheldon Cooper. C’est pour les tit-pe à la traîne
Qui ont la flemme et la ‘teille sous la selle dans l’scooter
Enchaînement d’shooter, boule de feu
La concurrence tremble et devrait se pendre comme des couilles de vieux
J’ai des idées morbides. Au fait, c’est clair :
Le R.A.P, c’est une hôtesse de l’air et j’suis Didier Morville
Nos crapauds pillavent, traitent les princesses de polissonnes sales
J’suis Demolition Man, au mieux vous êtes les trois coquillages
J’ai mes p’tites faiblesses
Des fois je rêve que je torture un par un tous les membres de la Team BS
Si mes rimes te blessent, j’espère que t’as mal
J’voulais baiser le rap mais fallait que j’déterre des cadavres
Des textes de malade, des XXX de taille
J’arrive comme une éjac’ faciale dans la ganache de Tal
J’veux voir la France la chagatte à l’air
J’ai pas un cheveu sur la langue, c’est poils de la chatte à ta mère

[Couplet 4 – Selas / I.N.C.H.]
J’arrive à part et le son, je le baise brute
Joue pas les potos non ! Joue pas les futurs-ex-putes
Eh ! Toi tu restes rap si tu restes culte
Tu bosseras en coste-la, des kilos d’shit dans l’XXX
T’es pas un you-voi, tu fais c’que la vie t’impose toi
C’est comme ça, tu caches tes peines derrière un polska
C’est mieux la haine avec un mic ou un poska
C’est pas la même mais vaut mieux qu’ça sorte comme ça
XXX il lui dira qu’elle fait pas la chienne
XXX XXX XXX
Vermine, va vendre ta mère pour un billet d’plus
Le barillet est plein dans ma roulette russe
Tes MC font d’la bouse, s’caressent, sont bonnes à marier
J’te parlerai de rustres foufes, paresse, de graisse avariée
Et c’est sur moi qu’la hass a parié
Ca pillave lourd et tous les mois les jours sont fériés

Bien ou quoi mon gougnafier ? Merci pour l’invit’
Mais va pas croire que j’ai fait Paris-Toulouse à pied juste pour un feat
J’descends pour l’apéro, j’ai envie d’pillave mais j’ai pas une thune
T’inquiète après ça, ton instru j’la culbute
J’me fous en danger d’mort, j’écris mon blaze dans l’Death Note
Et j’mate tous ces faux gars s’branlant sur un semblant d’révolte
J’ai l’fut’ au ras du cul certes, mais pas quand j’défends mes proches
Et pour ma p’tite chérie, j’garde mes services trois pièces en pleine forme
Un pavé dans la mare. Non un caillou dans la XXX
Nique sa mère les cours de chant, j’fous mon pouce dans Armande Altaï
Viens, j’vais t’compter fleurette comme un sale gars d’Paname
Ton rap, c’est Edith Piaf : il a pas d’âme, pas d’âme !

[Couplet 5 – Bazoo]
Quand t’as du biff, les catins reviennent vite
Au collège, les meufs me fuyaient. Aujourd’hui, j’aurai besoin d’une deuxième bite
Ex-mauvais élève, trousse et crayon
J’veux rouler en SLR sous les rayons
J’anticipe, je ricane. L’ambition est empirique
J’fais du rap lyrical pendant qu’les rappeurs font du chant lyrique
Chouf les plans qu’on filoche, guette ces nuls qui font pas leur beurre
Gros, j’assume ma brioche torse nu sous la [firebird ?]
Jamais je crois qu’c’est du-per, gifle sur les radoteurs
Big Baz, les fils de pute n’ont pas d’odeur mais j’ai du flair
Tu tournes en rond, j’peux tracer ton parcours avec un compas
Les punchlines, c’est comme le biff : ils en parlent mais ils en font pas
15 heures, on fait chanter l’coq, ma crème fait débander les fiottes
Ma rime fait déborder l’shot, la tienne fait déborder les chiottes
Sa mère la sale truie, les MC d’la relève s’entassent
Mais la merde qui tombe sur de la merde, ça fait pas d’bruit