Gaël Faye
NYC
[Paroles de "NYC"]

[Intro]
Yeah
Ah

[Couplet 1]
Où sont les couleurs vives, les rues des couloirs vides ?
La ville est verticale, je me casse les cervicales
Dans mon cahier à spirales, j'écris mal inspiré
Je veux fuir la mitraille pour les plages de Nosy Be
Je regarde la skyline, les reflets dans le fleuve
La prochaine fois, le feu, moi, j'ai grandi dans le zbeul (lе zbeul)
Toujours en moi la rage commе à mes quinze piges (ah)
Depuis, d'l'eau a coulé face au Queensbridge
Les poings dans les poches (ah), la tête sous la capuche (ah)
J'ai le cerveau qui bûche, mes rimes dans la sacoche
Cette ville est comme un fruit, un défi fou, un film
Et j'ai comme l'ego qui fuit par ses bouches d'égouts qui fument
J'écoute en boucle mes bootlegs (j'écoute, j'écoute)
Vas-y copain, file la bouteille (file la bouteille)
J'écoute en boucle mes bootlegs
Et dans la nuit flotte un air de Wu-Tang

[Pont]
Ah, ah, ah
Ah, ah, un air de Wu-Tang
Ah, ah, ah
Ah, ah, ah
[Couplet 2]
Et dans cette ville de N-Y-C, assis à l'arrière d'un taxi
Tous ces gratte-ciel, forêt de cimes, toutes ces lumières à l'infini
Surgissent d'abîmes menaçants comme des milliards de galaxies
Un Baron Minuit me conduit vers cette nuit qui s'épaissit
Le froid des chambres d'autopsie, le confort des banlieues paisibles
Un homeless poussant son Caddie, les allées d'Little Italy
Un corps rossé par les képis, un sommeil cousin du décès
Cette ville sans répit tout à coup surgit de ma mine