Ucyll
LAG
[Paroles de "LAG"]

[Couplet 1 : Nunca]
J’abîme mon corps
J’fais rentrer du llet-bi dans l’paquet d’Barilla
Deux/trois ceaux-mor en plus
Bientôt la be-bar à Barry White
Chico ti-sor
Chez nous on sourit devant la pression
Là y’a zéro sécu elle est abyssale
J’tire une taffe, la fumée fait des pixels
Pour faire passer le temps j’regarde dans mes peurs comme si elles existaient
Une nouvelle idée, sans doute unе de plus sur la liste de cеlles qui s’tèj
C’est rien c’est des fixettes
Feu-bi maladif
C’est mieux là si j’reste avachi
(User) tous les jours dans la machine
Si tu veux faire dans l’comparatif, faudra attendre. Il parle à qui? j'sais pas
On afflue dans cette ville, comme dans les autres, comme des putains d’parasites
Souvent un choix fait une contrainte
Futur entre deux limbes
J’ai regardé dans les yeux du daron l’impression d’avoir crossé aujourd’hui et demain
J’finis le son, j’deviens aseptique
Y’a des LAG, des numéros qui dansent et des carrés gris

[Couplet 2 : Bupropion]
La dégaine d’un top boy pourtant les poches elles sont plus que vides
J'vis comme si j’avais plus d’une vie
"Comment ça va" demande plus, devine
J'rentre j'suis en perte de mojo, j'te rate pas si c’est sûr qu'j'te vise
J'suis dans ma bulle pendant qu'il y a tout le mal de la ville autour d'moi dans le bus de nuit
Ça fait plus d’une semaine qu'j'ai pas quitté mon siège comme Nagato
Où elle s’arrête la morale ? Encore un humain sur-stressé qui s’endort sous gelato
J’ai appris à parler des yeux, j'suis H24 sous balaclava
J'me sens bien mieux à la casa, A/R Paris-Nissa pour les tal'
On additionne mission dans les tours, posé sur l'balcon j'pense à ma vie
Traumas devenus maladifs, rajoute une touche de bleu pour éclairer le gris
Les yeux qui brûlent devant l’écran, voilà comme j’ai passé ma jeunesse
Il est trop tard pour soigner cette psychose j’aurais dû m’en occuper à sa genèse
Ma seule richesse c’est un HDD, s'il crame j'suis broke as fuck
J’existe qu’à travers .wav et j'parle que quand la basse cogne
Le diable se cache dans les détails j'suis pas paro j'l'exorcise
Tu taffes trois mois sur un couplet qui ressemble à mes exercices
[Couplet 3 : Nunca & bupropion]
Ça repart sur un c-tru en deuss’ pour avancer mais c’est que des boucles
On est que des moucherons et ça change pas grand chose qu’on écrive des verses et tout
Je le fais passer et j’regarde le temps s’écoule, pendant que la paix s’étouffe
C’est la guerre tout-par pourtant la planète continue de faire ses tours
Encore des quadrillages qui s’défilent et se répètent comme leurs questions préférées
Qu’est-c'qui est inné qu’est c'qu’on apprend que par la chute répétée ?
Ça igo je sais pas j’me cala sur la métrique et je recherche la maîtrise
T’écoutes pas les émotions dont je parle tu t'branles que quand c’est technique
J’transforme les échecs en sons magnifiques, j’fais crari l’alchimiste
C’est juste c'qui m’entoure, c’est juste la matière additive, comme ces putains d’arrivistes
C’est dur de se fier à tes valeurs quand j’vois comme elles sont amovibles
Frérot y’a pas de logique, ça fait khaf comme de voir un humain qui devient grave docile
Qu’il continue d’ouvrir sa mâchoire s'il veut qu’on l’arrange
J’me suis caché derrière une latence, justifie ; j'prends deux LAG et je les mets en attente