​your.nash
Ceuxquejereconnaiscommemesfrères.
[Intro]
C'est comme l'instant qui suit une explosion
Lorsque l'éclat fulgurant se déchaine
À l'unisson des battements de cœur qui s'écrase dans ta poitrine

[Couplet 1]
Sous ma capuche, tempête
J'attends encore qu'on parle
J'aimerais qu'on me laisse en paix
J'aime pas trop qu'on me compare
J'ai trouvé la clé
Tout seul dans la voiture
J'ai changé la donne
J'ai soigné ma tête, j'ai soigné mon corps, j'ai soigné mes atomes
Je reveins de loin, là où j'étais y'avais plus de réseau
Maladie incurable, bloqué à l'hôpital, 45 kilos, j'avais que la peau sur les os
Donc j'encule tous ceux qui font les dépressifs pour gérer des raclés
Arrêtez de me demander des feats, ça crève les yeux qu'on sera jamais les mêmes
Moi j'ai pas fait semblant pour fréquenter des filles

[Pré-refrain]
J'ai mal
Et je peux pas marcher sur les os
Comme toi, on m'a fait du mal
Donc je me suis vengé sur les autres
[Refrain]
Je pourrais rouler toute la nuit
Faire le tour de la ville encore
Accepter de ne plus dormir
Faire le tour de la ville encore
Entrevoir mes démons faiblir
Ceux que je reconnais comme mes frères
Ceux que je reconnais comme mes frères
Ceux que je reconnais comme mes frères

[Couplet 2]
J'ai vu mon chaos, j'y suis passé
J'ai mes démons je suis pas seul, c'est triste on est cassé
On s'exile pour dépasser les crises, j'ai effacé les émotions prises dans les cassettes
J'entends les cris qu'on a entassés, les coups de griffes que l'on t'assène
Je vois l'anxiété comme un taser, prie et montre à cette pute comment t'assure
La culpabilité régie mon existence, j'aime pas trop les gens, je vais garder mes distances
Je me répète souvent, fait le tri, déconne moins
Pourquoi être comme eux, j'en connais pas des comme moi
Tous les jours la même journée qui tourne
T'attends encore que demain se lève
Y'en a qui ont merdé, j'ai un conseil pour les autres
Construit pas ta vie juste autour d'un seul être
J'ai perdu des potes, la trahison se glisse dans ses paraître
Toi tu regrettes mais pour moi c'est pareil, la vie fait pas de cadeau c'est par l'inséparable décès de mon rêve
J'ai pleuré son départ et parceque j'ai pas pu dire adieu proprement
La vérité je sais que j'ai pleuré aussi car ça m'a renvoyé à ma propre mort
[Refrain]
Je pourrais rouler toute la nuit
Faire le tour de la ville encore
Accepter de ne plus dormir
Faire le tour de la ville encore
Entrevoir mes démons faiblir
Ceux que je reconnais comme mes frères
Ceux que je reconnais comme mes frères
Ceux que je reconnais comme mes frères

[Outro]
J'ai roulé toute la nuit, je connais ni l'heure ni la loca'
Je laisse ma fierté à l'eau car je te dirais je t'aime à l'occas
Mais là je reste avec mes démons
Ceux que je reconnais comme mes frères

C'est comme l'instant qui suit une explosion
Lorsque l'éclat fulgurant se déchaine
À l'unisson des battements de cœur qui s'écrasent dans ta poitrine
Et que son écho cognerait même contre le vide
Le son se démultiplie dans l'espace
Un rythme toujours parfaitement saccader qui finira presque par te rassurer
Il assiège toutes les possibilités de ce que ton ouïe peut percevoir
Et petit à petit, il n'existe plus que lui
Ce retentissement sourd
D'un bruit qui s'est déjà produit et qui pourtant s'étend au-delà le lieu qu'il a occupé
Je me dis qu'au-delà la douleur, ça doit ressembler à cette scène d'après-guerre
Où tout semble figé bien que la fulgurance passée gronde encore comme le tonnerre
Les réalités à pris le pas sur toutes les impressions
Et sur qui il faudra surement que passent les âges, toutes les saisons
Pour que la vie reprenne ses droits et que les couleurs réapparaissent à nouveau sur l'image