B.B. Jacques
SPORT DE RICHE
[Paroles de ”SPORT DE RICHE”]

[Couplet 1]
Eh
J’sors du café, j’traverse paname du 19 au 6
Les regards qui s'posent sur moi, j’les balaie, j’les épouse
J’finis ma clope devant l’Paki', c’est l’même que celui dans l’clip d’"Opium"
Le correcteur, cet enculé, il m’parle encore d'Palo
J’avancerais plus si j’étais plus malin, babe, j’fais d'l’art et d'la mala
Patron comme Dawala
Très peu d'flex, aucun laisser aller
NBOW, j’passe à l’acte, j’ai un blase à pas salir
La musique, un sport de riche, des notes à 200k dans l’bordereau
Eh, taisеz-vous, que j’puisse écrire
Aujourd’hui, on fumе d’la beuh dans les bureaux que d’autres nous ouvrent
Laisse la porte entrouverte
Mets un violon, une trompette, un trombone, j’m'en bas les couilles
Avant, l’excuse, c’était qu'j’avais pas les K
J’ai pas attendu d’les prendre pour m’affranchir des codes
J’suis pas venu divertir mais mettre des claques
Eh l'X, si t'es venu en gov', prends une Bud, prends un Jack
De base, j'étais pas civil
De base, j'étais pas cynique
De base, j'étais pas signé

[Pont]
Kho, j'captais pas l'signal
J'me torche le cul avec vos avis sur ma façon d'poser
Alvaro, il casse un buzz, parait qu'j'vais devenir une star
Fuck off
Eh Diabi, tu connais l'guet-apens
Le photographe, il capture, il leak, ça buzz
Dire qu'y avait même pas d'ingé' à la base
Ta meuf est fan, t'inquiète, j'la check, j'lui ferai pas la bise
J'reste dans ma bulle malgré tout l'buzz autour
Et dire qu'le Sale a eu quinze piges
[Couplet 2]
Eh
J'ai juste à vous écouter parler pour écrire quinze pages
J'ai dû parler d'moi pour vous parler à vous
Putain, c'que j'cause
Putain, c'que j'cause
Et dire qu'j'dois réfléchir à chaque fois avant, de base, c'est un album, pas un film
C'était un frère, pas un fan, putain c'est quoi la diff' ?
D'un artiste et un fou, si ce n'est l'œuvre
Arrêtez de cendrer dans mon verre de 'sky
C'est un son d'plus, c'est pas un verre de trop
Y a d'quoi être fier de nous, le ques-J', c'est l'fer de lance
Y a d'quoi être fier de nous, l'autre con, il veut m'booker pour l'jour de l'an
Demain à Lyon, deux s'maines après à Nice
Meilleur d'années en années, y a des épingles sur le costume d'un créateur
Isole-toi, essaie d'être créatif, au début, t'auras juste l'air d'un con
Ils veulent voir le ques-J' sur d'la drill ou de la baile funk
Et nique sa mère, j'reste au stud', j'charbonne
Non, Éros, j'vais pas aux events, j'mettrai les papiers au sol pour l'zénith
Que la D.A, j'ai même pas encore flex en Céline
J'suis bon quand ça lag
J'me jette dans mer salée
Reste occupé à croire que ça use à peine, mais wesh c'est qui là-ui'c ?
Fais d'l'art, j'm'en fous d'qui t'as fait
Album en porte-à-faux, que l'vent emporte ma fougue
Et qu'est devenu ta femme ?
Et les débats dans l'couloir quand j'tente de tter-gra
Combien d'textes j'ai enterrés ?
J'té-cla en terrasse chez Sony, elle est pas bonne la terrine ?
O.B, Sagnol, latéral, ils écoutent la prod, ils sont atterrés
Tu veux faire du rap, c'est à tes risques, ni taff ni intérim
Est-ce qu'ils sont là pour l'art ou l'intérêt ? Fuck off
J'laisse périmer les WeTransfer, laisse-les jacter, j'm'occupe du reste, j'bosse
J'm'occupe du rêve, babe, est-c'qu'il t'reste du rouge ?
Est-c'que j'vais durer ? Combien d'temps j'vais vivre du rap ?
[Pont]
Fallait qu'tu restes, y a une pression dans le fait qu'tu tapes
C'est d'l'art ,c'est pictural
Y a l'pic avant l'creux d'la vague, sur le prochain, j'me lâche
Putain, faut qu'j'pose toutes ces merdes
J'sais pas si c'est un début ou une fin d'semaine
Paraît qu'j'ai divisé
J'les vois, ils sont à deux, ils s'tournent autour
Comme si c'était encore l'début
Nan, frère, j'suis pas dans les temps, fin d'débat

[Outro]
J'le voulais, j'le feintais pas
Le ques-J', un grand débat
J'suis l'gun et les balles, c'est juste qu'avant, on m'connaissait pas
Laissez des pourboires aux serveurs, bande de rats
J'dégage une fumée plus épaisse que certains culs
Une phrase, un aphorisme
La fin d'chaque son, y a comme un truc
Mais nique sa mère
Eh
J'ai parlé d'moi pour vous parler à vous
Dire qu'le Sale a eu quinze piges
Eh Diabi, tu connais l'guet-apens
Fuck le buzz