Isaac Sandoval
La vie en main
Aujourd’hui je reprends
Ma vie en main
Ma vie en main
Aujourd’hui je reprends
Ma vie en main

Tabassé à la nuit blanche
Ces temps-ci
Je ne fais que compenser
Quand la Coco me reprend
J’allume l’écran
Zone de confort
Devient gênante
Et désinstaller cet effet
Prendrait plus de temps
Que de satisfaire
Tout le monde
Dans un plan à trentе
Est-ce qu’on peut
Appelеr ça une vie
Des mecs qui tremblent
Parce-qu’ils ont peur
Qu’on viole leur meuf
Et qu’on les plante
La seule façon de savoir
Pour moi si t’aimes
Est-ce que tu
Voudrais d’un gars
Qui roule en cinquante
Sans réel horizon à part
Quand la nuit tombe
Aujourd’hui je reprends
Ma vie en main

Tabassé à la nuit blanche
Ici c’est sclérosé
Sur les tapis de souris
C’est encore loin
D’être ankylosé
La vie en main
Dieu me tend la sienne
Mais je la vois pas
Je la sens mon corps
Entier encorné
Les ondes n’ont jamais
De point de côté
Point sur le i chaque jour
Pour savoir où j’en suis
Tu te demandes
Sans doute pourquoi
A mes vingt-cinq ans
J’ignore encoure
Tout de l’avenir
Panégyrique
C’est pas le créneau
Ça s’entraîne au
Code avec l’épi
J’ai toujours galéré
Avec l’opposé
Mais j’assume
Mon musée
Chromosomique répandu
J’ai le speed et les
Calories qui fuient
Aussi vite
Qu’elles s’invitent
Je te le redis
T’es bien plus qu’une VIP
J’écris sans savoir où je vais
Mais quand je
Réserve un billet
J’ai les yeux
Qui brillent en HD
Donne-moi du
Pain sur la planche
Si tu le souhaites
En attendant
Voici mon corps
Voici mon sang
Si tu le vois s’agiter
T’étonnes pas
Si quand tu parles
Je suis ailleurs
Peut-être déjà
En toi qui sait
Envie de te croquer
Comme cette vie
Que j’aimais pas
Maintenant que t’y es
Ca le fait grave
Je ferai tout
Pour jamais te lasser
Mes oublis sont constants
Mais je manquerai jamais
De te donner ce truc
Envahissant non
C’est plus que ça
Un tordu affectif
Mais j’ai assez
De génie en moi
Pour me tenir
Envie de rien putain
C’est hard donne-moi
Les clés du lointain
L’année prochaine obligé
En me réveillant
Je te lis des
Poèmes Saturniens
Ça tient à rien la vie
Et j’ai le flippe de clamser
Sans avoir
Parcouru tes courbes
Je t’aime plus à distance
Plus que n’importe
Quel trouduc
Pourra te témoigner
J’aimerais ne plus
Avoir peur autant
T’épargner mes tourments
Je te prendrai avec moi
Ou c’est moi
Qui te rejoindrai
Quand le moment sera venu
Je suis presque
Sur de mon coup
Je sais pas toi mais
Tu me rends accro
Et quand tu m’écris pas
Ben je me sens vide