[Paroles de "ADATA"]
[Couplet unique]
Fallait m'voir au fond d'la town avec le 6 dans une caravane
J'ai treize ans, j'fume sur des pounds, pour la sécu', un tranchant d'quatre pouces
Belulu fruits exo', j'crame la beugueuh saveur coco
Dernier merdeux, l'affreux Jojo voulait sortir les quatre exhausts
Un AR et la face sur l'sol, j'ai pas d'mandé pardon au ciel
Le FFP pointe le soleil, l'agent le suit comme un tournesol
Y a des pendus dans l'allée, la corde, j'la vois depuis qu'j'suis mioche
Mais l'môme veut les diamants d'Surat donc, dans l'minerai, j'mets des coups d'pioche
J'ai plus d'pitié comme un Valak, j'vais mettre des coups d'fourche dans leur crâne
Bientôt mauvais comme Mickélé, SPK propaganda doué
Six mois qu'j'fais des anastrophes, Goofy sur la prod, c'est une catastrophe
Double K, FEM, Torzaïev, Assanov, M47 sur tous ces V-manns
Un tuyau dans la clim et du blanc phosphore, Atropo et Scopo dans les 'teilles de Pétrus
Le corbac, il va pas lâcher son camembert, le renard, je l'éteins, j'fais d'la fourrure avec
Ils font qu'mouiller du cul sur toutes les datas, certains fans pourraient s'goder sur mon ADATA
J'vais pas citer les noms, la liste, elle est longue
D'abord, y a ***, et après, y a ***, après, y a ***, après, y a ***
Après, y a ***, après, y a ***, bref, je sais comment faire le job
Douze heures au fond d'une, le blanc-bec, j'vais le devant son york
À la base, j'avais des ailes mais p'tit à p'tit, c'est d'venu des cornes (Cornes, cornes, cornes, cornes, cornes)
Pourri comme Noriega, j'vais remplir des coffres planqués à Macao
Pas laisser une trace de moi, canner quelque part, un ulcère au foie
Un jour, se faire la belle, ma belle, ça a toujours été comme ça
Undercover la vue la belle, celle sur le jardin d'pétunias
Vingt-trois hivers sous la pluie, les oiseaux chantent plus sur l'acacia
L'agent avance le soupir glacial
Y aura pas d'nom sur sa stèle, seulement sa compagne de guerre
Entouré par quelques napels, enfin la paix six pieds sous terre