[Intro]
Puisqu'on ne peut fléchir ces jalouses gardiennes
Ah ! Laissez-moi conter mes peines et mon émoi
[Couplet 1]
Vainement, ma bien-aimée, on croit me désespérer
Près de ta porte fermée je veux encore demeurer
Les soleils pourront s'éteindre, les nuits remplacer les jours
Sans t'accuser et sans me plaindre, là, je resterai toujours, toujours
[Couplet 2]
Je le sais, ton âme est douce et l'heure bientôt viendra
Où la main qui me repousse vers la mienne se tendra
Ne sois pas trop tardive à te laisser attendrir
Si Rosenne bientôt n'arrive, je vais hélas ! mourir
Hélas ! mourir