Le labre bas, large, lâche, compte les tombes, compte les tombes de junon
Voix chargées de crécelle, enfermées sur le monde qui en ont vu tellement
Lucine éponge, lave le sang
Rien ne sert de savoir si mâle ou femelle
De compter les coups de pelle qui peinent un coeur brûlant
Ils ne seront jamais loin
Brilles arides qui attendent leur pauvre tour
Lucine éponge, lave le sang
Tiens, tenailles qui serrent encore et toujours mais ne rendent jamais
Labre bas
Le ventre vide, lucine regarde vers le cieux
La lune suppliant le géant
Si vide, lucine, envieuse, attend
Enterre-les donc encore!
Enterre, lucine, si bien
Personne n'en saura rien
Resserre, lucine, les liens
Tu les envies si fort
Nul autre ne le tient
Même le plus maudit
Dis le désir si obsédant
Hithyie ne fait pas de détour
Lucine se ment, passe son tour
Ceux qui furent bannis, puniront sans merci
Les si mauvaises chairs, les marâtres
Un seul cri sorti d'une bouche bée
Sur les 800 âmes du marais sourd
Infante et fils, l'un fend l'autre
Lucine se ment, rêve trop lourd