Gérard Presgurvic
Où sont les rêves
Ce soir, j'ai retrouvé
Un cahier gris
Tiens, jlavais pas jeté
C'est pas si mal écrit
J'ai reconnu des mots
Des coleres en morceaux
Du temps
Ou je faisais des chansons
Sur le coin de mon coeur
Des ptits échantillons
Du papier à fleur
Du papier qu'on déchire
Que personne devait lire
Jamais
Et jtrainais dans les gares
Sous le panneau départ
Quant on croit qu'on a le temps
Qu'on prendra le suivant, et pourtant

Où sont les rêves, que j'avais à 15 ans
Où sont mes fiévres, mes paris arrogants
3 accords oubliés, reviennent demander
Où sont les draps, qui prenait tout mon temps
Où sont les larmes, oubliées sur les bancs, dans la voix d'harrison, polnareff ou brassens, on entend notre histoire qui résonne

Moi j'ai pas attendu le train d'aprés
J'ai pris tous ce que j'ai pu
Sans me retourner
Ma douze cordes sur le dos,sac u.s, perfecto, trop beau
Et dans ce cahier ce soir, j'ai croisé le regard, d'un gamin plutot fier, de se voir plus grand qu'hier et pourtant
Où sont les rêves ou s'en vont les sermons
Où est ma fiévre, elle a guidée le vent, ce vent d'hier, ce soir qui m'entraine
Vers tous ces trains qui sont partit avant, vers tous ces mots qu'on a pas dit à temps
Vers cette amour, qui se leve devant
Juste ici, maintenant

Je prends mes reves et j'en fait des sermons, et dans ma fievre ce gamin arrogant aujourd'hui, je l'entend!