Grégory Lemarchal
Zora sourit
Une rue, les gens passent
Les gens comme on les voit
Juste un flux, une masse
Sans visage et sans voix
Quel étrange aujourd'hui
Quelque chose mais quoi?
Désobéit, désobéit
Une rue comme d'autres
Et le temps se suspend
Une tâche, une faute
Et soudain tu comprends
Impudence inouïe
Insolite indécence

Zora sourit
Zora sourit
Zora sourit

Aux trottoirs, aux voitures, aux passants
Au vacarme, aux murs, au mauvais temps
Son visage nu sous le vent
Ces gens qui dansent en marchant
Tout ce qui nous semble évident
Elle avance et bénit chaque instant

Zora sourit
Zora sourit