Y’a pas besoin de longs discours pour proclamer la finalité suprême
Ainsi font, font, font
C’est plutôt inquiétant les chiens jappent sans arrêt
Y’a queq’chose de pas net
Les coqs chantent en pleine nuit
Les Shamans d’la planète
Remixent la danse d’la pluie
Neige, pluie, pluie, neige, neige, pluie
Trois p’tits tours puis s’en vont
Ainsi font font font
Les p’tits homosapions
Ainsi fondent fondent fondent
Les calottes polaires
Ainsi fendent fendent fendent
Volcans et cratères
Mouiller les déserts
Avec six pieds de marée
Le magma se libère
Pour réchauffer nos pieds
Comme Marie-Madeleine
La lave lave nos pieds
C’qui reste s’compte en semaines
Ben plus qu’en années
La nature humaine
Est tellement jalouse
Ça s’mesure la graine
Groom l’ostie d’pelouse
Sans penser à ceux
Qui s’nourrissent de bouse
On s’rait ben chanceux
De s’rendre en 2012
Ça l’air j’réchauffe la planète
Parce que j’jette mes canettes
Aux tapettes les p’tites frettes
J’bois ma bière tablette
Faut sauver la terre
Le grand virage vert
Ôte ta langue que j’libère
Mon gaz à effet d’serre
Mais de toutes manières
Ça d’l’air y’é déjà trop tard
J’ai vu ça à TV
L’documentaire d’Al Gore
J’veux pas être pessimiste
Mais faut ben qu’ça finisse
Que l’Christ nous bénisse
Avant qu’nos vices nous punissent
Comme Marie-Madeleine
La lave lave nos pieds
C’qui reste s’compte en semaines
Ben plus qu’en années
La nature humaine
Est tellement jalouse
Ça s’mesure la graine
Groom l’ostie d’pelouse
Sans penser à ceux
Qui s’nourrissent de bouse
On s’rait ben chanceux
De s’rendre en 2012
Y’a pu rien qui tient
Les chats s’crissent à l’eau
Pour tout ou pour rien
L’humain s’câliss KO
Y’a rien d’triste là-dedans
C’est ben mérité
Le kyste se répand
Prêt à éclater
Pédale au plancher
Pas d’ceinture dans l’mur
Ben débarrassé
C’est beau la nature
À force d’être effronté
Tout l’tour d’la tête
À fera pas pitié
La plus savante des bêtes
Comme Marie-Madeleine
La lave lave nos pieds
C’qui reste s’compte en semaines
Ben plus qu’en années
La nature humaine
Est tellement jalouse
Ça s’mesure la graine
Groom l’ostie d’pelouse
Sans penser à ceux
Qui s’nourrissent de bouse
On s’rait ben chanceux
De s’rendre en 2012
Contre vents et marées
On encule mère nature
En guise d’éjaculer
On entasse nos ordures
On court à notre perte
On s’dit que c’est pas si pire
Pour survivre la planète
Se met à réagir
Le compte à rebours est lancé
Adieu la race humaine
On aurait dû s’protéger
Là la terre nous pète la cenne
On devait en hériter
Au contraire on l’irrite
On aura mérité
Notre position dans l’coït
Elle nous remet à quatre pattes
Nous rappelle d’où on vient
À force d’agir comme des bêtes
On s’fait traiter comme des chiens
C’tu par politesse
Qu’elle nous laisse en vie
Ou pour que ça nous blesse
Qu’on perde notre paradis
La morale de l’histoire pourra jamais servir
Quand tout l’monde est mort pu personne peut mourir
La nature humaine est tellement jalouse
On serait ben chanceux de s’rendre en 2012