Vincent Vallières
Au sortir du labyrinthe
Quand détresse et désarroi et déchirure
Te larguent en la brume et la peur
Lorsque tu es seule enveloppée de chagrins
Dans un monde décollé de la rétine
Alors ta souffrance à la mienne s’amarre, et pareils
Me traversent les déserts de blancheur aiguë
À la croisée de nous deux
Je ne mourrai plus
Je ne mourrai plus avec toi
Tu es mon amour dans l’empan de ma vie
Ces temps nôtres sont durs parmi les nôtres
Je tiens bon le temps, je tiens bon l’espérance
Et dans cet espace qui nous désassemble
Je brillerai plus noir que ta nuit noire
À la croisée de nous deux
Je ne mourrai plus avec toi
Ce qu’aujourd’hui tu aimes et que j’aime
Comme hier habitée toujours tu m’aimeras
Comme désormais désertée je t’aimerai encore
Il nous appartient de tout temps à jamais
Ma naufragée dans un autre monde du monde
Je ne mourrai plus
À la croisée de nous deux
Je ne mourrai plus avec toi
À la croisée de nous deux
Je ne mourrai plus
Je ne mourrai plus avec toi