Guy de Maupassant
69
Salut, grosse Putain, dont les larges gargouilles
Ont fait éjaculer trois générations
Et dont la vieille main tripota plus de couilles
Qu’il n’est d’étoiles d’or aux constellations !
J’aime tes gros tétons, ton gros cul, ton gros ventre
Ton nombril au milieu, noir et creux comme un antre
Où s’emmagasina la poussière des temps
Ta peau moite et gonflée, et qu’on dirait une outre
Que des troupeaux de vits injectèrent de foutre
Dont la viscosité suinte à travers tes flancs !

Ça, monte sur ton lit sans te laver la cuisse ;
Je ne redoute pas le flux de ta matrice ;
Nous allons, s’il te plaît, faire soixante-neuf !
J’ai besoin de sentir, ainsi qu’on hume un œuf
Avec l’acre saveur des anciennes urines
Glisser en mon gosier les baves de ton con
Tandis que ton anus énorme et rubicond
D’une vesse furtive égaye mes narines !
Je ne descendrai point aux profondeurs des puits ;
Mais je veux, étreignant ton ventre qui chantonne
Boire ta jouissance à son double pertuis
Comme boit un ivrogne au vagin d’une tonne !
Les vins qui sont très vieux ont toujours plus de goût !
En ta bouche à chicots, pareille aux trous d’égout
Prends mon braquemard dur et gros comme une poutre
Promène ta gencive autour du gland nerveux !
Enfonce-moi deux doigts dans le cul si tu veux !
Surtout ne crache pas quand partira le foutre !