Grand Blanc
Degré zéro
Dans la nuit noire, noire, le cœur comme un frigo
Il n’y a plus rien à boire dans mon cœur comme un frigo
Passion normale, degré zéro

J’traîne un sourire bancal, tâché, sur ma banquise
Dans les flots du canal, ton silence qui s’enlise
Ils ne m’ont jamais cru, mais ce n’était pas moi
Ils ne m’ont jamais cru, mais ce n’était pas moi

J’ai ta gueule de brise-glace plantée dans ma vitrine
Ça me fait rire aux éclats comme quand j’étais gamine
Je traînerais à t’attendre le long des couvre-feux

Élan de l’âme, élan de l’âme, élan de la mélancolie
Noirceur, petite sœur, ce que tu as grandi
Élan de l’âme, élan de l’âme, élan de la mélancolie
Noirceur, petite sœur, ce que tu as grandi

Parmi les photomatons ton souvenir matraque
Tu te rappelles à coups de trique au fond des culs de sac
Fait divers dans l’impasse, fait divers dans l’impasse

Élan de l’âme élan de l’âme élan de la mélancolie
Noirceur, petite sœur, ce que tu as grandi
Élan de l’âme élan de l’âme élan de la mélancolie
Noirceur, petite sœur, ce que tu as grandi