Nefaste
A cœur ouvert
Paroles de A coeur ouvert de Nefaste

[Intro cinématographique]
La seule chose que tu respectes c’est la bêtise
Tu donneras ta vie pour la bêtise César
Parce que tu voies moi oui
Si ça va t’apprendre quelque chose

[Couplet 1]
Té-ma la vie qu’j’mène
J’me lève
J’digère la tise d’hier
J’me branle la bite
J’ai toujours envie d’ken
On prend la vie en main
Elle nous file entre les doigts, on crie en vain
T’sais quoi, plus j’traîne ici plus j’m’éloigne
Ça t’étonne, dans l’noir on marche à tâtons
Ca déconne, ça décroche
En fait on attend qu’l’école nous fasse la tronche
On a tant d’lacunes
J’suis conscient d’ça oui
On sort la nuit, forcené
A force on nuit
Mais qu’est-c’ qu’on attend d’la rue ?
T’sais qu’les p’tits frères s’butent à tout, ah bon ?
Ils en abusent même la drogue dure n’est plus taboue
Ils usent de la ruse pas du Larousse
On a la frousse d’être heureux, hein
Alors on s’la fout pour être mieux
La vie rien à foutre, cette phase nous résume
Cette pute de résine crée des problèmes au lieu d’les résoudre
Nos maux résultent d’un manque de volonté, putain
C’est sûr, au lieu d’courir vers mes rêves, def’
J’ai préféré ramper, bref
J’suis quelqu’un d’bien au fond
Le savoir est une arme, certes
Mais quand c’est la guerre dans ta tête
Qui part au front ?

[Refrain]
Si tu savais c’qu’i’ s’passait dans ma tête
Trop d’ratures, trop d’ratés
Il s’rait temps d’l’admettre
Si tu savais, si tu savais
Ici pour un rien on s’laisse aller
Mon cœur à faim c’est étrange
Il s’nourrit d’amour mais n’mange pas
Rien n’change tant qu’tu n’changes pas
Ça sent la fin, la peur au bide
A cœur ouvert, la plaie à vif
Le nom d’cette maladie s’appelle la vie
Mon cœur à faim c’est étrange
Il s’nourrit d’amour mais n’mange pas
Rien n’change tant qu’tu n’changes pas
Ça sent la fin, la peur au bide
A cœur ouvert, la plaie à vif
Le nom d’cette maladie s’appelle la vie

[Transition cinématographique]
Tu ne peux pas me tuer mon pote
Tu ce que je suis, tout ce que j’étais et est mort il y longtemps
Ça fait un an que je me suis fait dépouillé de tout ce qui comptait pour moi

[Couplet 2]
La tempête n’est plus très loin
Les jours s’enchainent et toutes les s’maines, moi
J’me promets qu’j’me but’rai moins
Un matin tu t’réveilles et tu t’mets à penser, alors
Tu t’sens très bête d’avoir cru qu’la rue t’f’rai avancer
Y’a rien d’sensé, rien d’sensasse
Pour être sincère on n’aime rien faire
Tu veux chose-quel, t’inquiète un tel s’en charge
On s’enterre en fait
Tu t’ennuies, tu fais la guerre à la citée d’en face
Ah mais sache que les accidents fâchent
On s’enferme dans des codes frères
Quand tes potes flairent l’bon coup
Avoue qu’beaucoup finissent dans l’décor, certes
On serre les coudes mais
On écoute peu
Le ciel n’est pas tout bleu quand’ les doutes planent
J’suis l’bon coupable
Reconnaitre les decks devient un 6ème sens
Et si souvent j’me répète c’est qu’ici rien n’change

[Refrain]
Si tu savais c’qu’i’ s’passait dans ma tête
Trop d’ratures, trop d’ratés
Il s’rait temps d’l’admettre
Si tu savais, si tu savais
Ici pour un rien on s’laisse aller
Mon cœur à faim c’est étrange
Il s’nourrit d’amour mais n’mange pas
Rien n’change tant qu’tu n’changes pas
Ça sent la fin, la peur au bide
A cœur ouvert, la plaie à vif
Le nom d’cette maladie s’appelle la vie
Mon cœur à faim c’est étrange
Il s’nourrit d’amour mais n’mange pas
Rien n’change tant qu’tu n’changes pas
Ça sent la fin, la peur au bide
A cœur ouvert, la plaie à vif
Le nom d’cette maladie s’appelle la vie

[Outro cinématographique]
Toute ta façon de vivre s’est un paquet de connerie
Le macho c’est un paquet de conneries
C’est tout c’que j’ai
Ah d’accord c’est toi la victime
J’te prends ton tour si tu veux