[Couplet 1]
Né en 1802, il vivait à Laqueuille
Seul son épagneul pouvait trouver grâce à ses yeux
Chapeau en feutre plat, un fusil en bandoulière
Bâti comme une armoire à glace, il était plus que téméraire
A chaque nouvelle attaque, la rumeur grandissait
Les braves gens imploraient : « Que Dieu nous garde Mornac »
[Couplet 2]
Si un jour, par erreur, on croisait son chemin
On ne lui demandait pas l'heure, même un XXX, une montre à la main
Il buvait à l'oeil dans les auberges où il passait
Celui qui l'provoquait finissait au fond d'un cercueil
A chaque nouvelle attaque, la rumeur grandissait
Les braves gens imploraient : « Que Dieu nous garde Mornac »
[Couplet 3]
C'était une force de la nature, il ne sentait pas les blessures
Il connaissait tous les vices pour piller l'argent des riches
Un soir d'été tout s'arrêta quand la patrouille le rattrapa
Il purgea sa peine au mitard de Cayenne
Plus de nouvelle attaque, la rumeur s'en finissait
Les braves criaient : « Dieu nous a sauvé de Mornac »