Toujours sur mon tél' à écrire
J'entends "c'est quand qu'tu commences à sortir ?"
Tu prêtais pas attention à moi quand j'me sentais mourir
Vous sucez mon succès, mon argent comme des vampires
Vous passez votre temps à mentir
Le vent me chuchote des rires
J'vois le monde qui s'empire
Les Humains sont des merdes, peut être pour ça qu'j'peux pas les sentir
Amour et haine s'attirent
Nos sentiments sont des satires
Marre des faux semblants
Tout paraît faux sans blanc
J'reste calme assis sur un banc
Mon cœur et mon âme sont sale, mais j'ai une pure volonté
Et c'est de tout changer
Faut qu'j'fasse au plus vite, vous, vous êtes trop longuet
Dans ma tête j'ferme tous les onglets
Le ciel est beau, le monde est laid
Le paradis est pourrie et la Terre aussi
Je ferais mieux d'me taire avant d'en dire trop et que l'on m'enterre
Rien dire c'est être un menteur
J'dirais tout, mais avec moins d'lenteur
Perdu dans l'noir sans lanterne, connecté avec les multivers
Comme si j'étais une antenne
Mon cœur en peine, j'me retrouve dans les plaines
Tant de choses à explorer, tellement d'talent à exploiter
Mais paraît être vide
J'suis comme un vin
J'me bonifie avec l'âge
Mais lui ne prend pas d'ride
J'déracine le RAP, j'suis comme Attila le Hun
Du mal à accepter l'évolution autour de moi
Mais faut qu'j'm'y fasse, je tourne la page