[Couplet 1 : Vargas au Mic]
Je me balade au paradis
De palace en palace, le panard je me dis que c'est ça la vie
Mais le réveil sonne, je sors de mon cercueil
Une journée commence dans la tension nerveuse, dans la tension nerveuse
Yo, yo, écoutes ça
J'avale un café, saute dans mes baskets
Jette un peu d'eau froide sur mon visage marqué
Suite classique, dévaler les marches
Aller taffer, s'évader le soir dans les bars
Ne pas déraper, faites gaffe
Dans la nouvelle Babylone, esclave tu te feras terrassé
Alors j'ai rejoint la file des morts-vivants
Inséré dans le troupeau, style je dors debout
Main serrée sur un couteau, chiffre exorbitant
De mauvaises pensées en tête, envie de se tordre le cou
Envie de rester seul avec vingt grammes d'herbe
Un cocktail bien mortel, plein d'antidépresseurs
L'enfer est sur Terre (c'est sûr), j'en ai des ulcères
Y a que dans les rêves que la vie semble être plus belle
[Couplet 2 : John Creazy]
C'est pas un soir de pleine lune pourtant je sens la scène se brûler
Même si on a plein de tunes on boufferait bien une crème volée
On attaque tels des morts-vivants, Pakkt, les corps dans le divan
Sape les tympans restant, c'est là un festin
Voyage dans l'espace-temps, sans rage et sans passe-temps
Sage il se passe rien, ils s'agitent pas et casquent bien
Bête, ignorant, enquête tout en visionnant
La chaîne des conspirants deviennent des chiens avilissants
{?] oubier du six heures {?] pas d'heure
Ici je francise donc du pastis à six heures pardon (hein ?)
Dès le matin au réveil on se prend la tête pour éviter l'endettement
Les embêtements, le retour chez maman, on est torché
On a tord, je sais alors on prend sa chérie à bras le corps
On se fait chier devant le sport, avachi on sent le mort
C'est le début de la fin, scellé est le destin à force errer
À cause de la bière et le sang, les dents sont acérées
Minuit, midi s'oublie, on se saoule, on souffle, on s'use
Les pèts se fument, les traîtres se font fumer, les faibles sucent
Et c'est comme ça de jour en jour, d'année en année
On porte secours au peura, pourtant il continu à se faner
[Couplet 3 : Zippo]
Ce jour là je m'en souviens comme si c'était hier
Je portais des cartons et on m'appelait l'intérimaire
J'ai eu mal derrière la tête, la douleur était vive
Du bout des doigts je me rendis compte que mon crâne était vide
Merde, j'avais un trou dans la teté
On m'avait volé ma cervelle, j'étais peut-être fou mais pas teubé
J'ai regardé autour de moi et puis soudain j'ai compris
J'étais pareil que tous ces gars, on était tous des zombies
Et y fallait réagir, je pouvais pas rester ainsi
Alors j'ai ramassé un livre, commencé à chercher un signe
Et ça me paraissait un crime, ils avaient pas laissé d'indice
À part des traces de sang mal effacées qui dessinaient une piste
Depuis je cherche la vérité, si ma tête s'est vidée
Il me reste quelques idées sur les coupables et je compte bien vérifier
Les gens me disent : "qu'est-ce tu fais Zippo ? T'es trop con"
Je leur répond : "non je vais récupérer mon cerveau" On
Va pas en rester là, ils te baisent déjà et toi tu baisses les bras
Donc laisse les moi, je les laisserai pas anéantir ma quête
Je reremplis ma tête depuis que j'habite à Nice
Hérétique, je pars en guerre contre la sorcellerie capitaliste